En l’absence d’une prise en charge adéquate, l’anévrisme peut finir par rompre et entraîner une hémorragie interne. Celle-ci peut rapidement conduire à diverses complications, dont une compression des tissus adjacents et un dysfonctionnement des organes touchés.
Certains traitements pourraient aider à prendre en charge des cas d’anévrismes. Soulignons avant toute chose que ces conseils ne remplacent en rien ce que recommande votre médecin.
Attention, l’état actuel des recherches ne permet pas de développer un traitement naturel scientifiquement approuvé pour l’anévrisme. Il ne s’agit que d’un résumé effleuré d’études sur l’impact des molécules naturelles sur cette pathologie. Seul un médecin bien informé peut vous conseiller sur le traitement le plus approprié.
Sommaire
Pourquoi adopter un régime alimentaire salubre ?
Nombreuses études reconnaissent les bienfaits que peut apporter l’adoption d’un régime alimentaire sain. Tel mode d’alimentation peut, en effet, préserver les parois des artères de la formation d’éventuels anévrismes. Il contribue aussi au bon fonctionnement des systèmes cardiovasculaires et nerveux. À cet effet, un bon nombre d’auteurs préconisent un régime végétarien (1). À l’inverse, la consommation de produits d’origine animale, de substances grasses et de sucre doit être fortement réduite, voire arrêtée. Les sujets à risque, dont les personnes âgées, les obèses et les diabétiques doivent particulièrement faire attention à leur alimentation.
Une bonne hygiène de vie est-elle essentielle ?
Une bonne hygiène de vie est recommandée pour prévenir tant la formation que la rupture des anévrismes. Parmi toutes les bonnes habitudes à adopter, il y a notamment le sevrage des diverses substances nocives à l’organisme. La prise de stupéfiants, d’alcool et de tout type de boissons alcoolisées, de tabac doit, entre autres, être arrêtée. Ceux-ci peuvent, en effet, non seulement augmenter le risque de formation de poche anévrismale, mais également favoriser la rupture des anévrismes existants. (2)
Pourquoi pratiquer régulièrement des activités physiques ?
Diverses publications recommandent la pratique régulière d’activités physiques adaptées à chaque cas (3). Les plus préconisés sont notamment les sports d’endurance comme le jogging et le vélo. Ceci s’explique par les bienfaits connus qu’ils peuvent apporter sur la santé cardiovasculaire en général. Ils contribuent également dans la combustion des surplus de graisses stockés au niveau des différents tissus de l’organisme.
La prise en charge d’une hypertension artérielle est-elle une solution pour prévenir l’anévrisme ?
Selon diverses publications, le contrôle de la pression artérielle est associé positivement à la baisse de rupture d’anévrisme (4). La prise en charge d’une hypertension artérielle doit, dès lors, faire l’objet d’une priorité pour réduire le risque d’hémorragie interne.
Une étude avance les bienfaits que la prise quotidienne de cacao a apportés chez des sujets hypertendus. Ceci s’explique par sa très haute teneur en polyphénols. La dose recommandée pour profiter de ses avantages thérapeutiques est d’environ 20 g par jour. Le chocolat noir, s’il est de bonne qualité, peut présenter les mêmes effets que le cacao (5). L’effet de ce remède naturel reste encore à confirmer dans d’autres essais cliniques.
La coenzyme Q10 est aussi mise en évidence dans diverses publications en cas de hausse de la tension artérielle. Cet antioxydant s’est, en effet, avéré efficace comme remède adjuvant lors d’essais cliniques menés sur des cas d’hypertension artérielle. D’autres essais cliniques demeurent toutefois nécessaires avant de confirmer cette qualité thérapeutique. La prise de 60 à 100 mg, 2 fois par jour, a permis de baisser la tension chez les personnes observées. Une réduction de la dose de traitement hypotensif classique a aussi été possible. (6)
Une alimentation riche en fibres alimentaires provenant des produits d’origine végétale est, en outre, conseillée. Selon une publication, un tel régime peut faire baisser de 4.8 mmHg la tension artérielle (7). Cet effet reste encore à confirmer.
La consommation de sel, à l’inverse, doit être limitée chez les sujets hypertendus. Une alimentation fortement salée est, en effet, connue comme pouvant aggraver une hypertension.
Les gousses d’ail sont-elles réellement efficaces ?
L’ail a longtemps été reconnu pour ses nombreux bienfaits thérapeutiques. Son usage semble, notamment, être bénéfique pour prévenir la formation d’anévrysme ou une éventuelle rupture. En effet, cette plante peut efficacement contribuer dans la baisse du taux de cholestérol et de lipide sanguin. Elle peut aussi réduire le taux de glycémie. Ce qui aide à fluidifier le sang et à faire baisser une pression artérielle élevée (8). Cette propriété médicinale reste encore à confirmer dans d’autres études cliniques.
Les principaux éléments actifs de la plante sont particulièrement retrouvés dans la gousse. Pour utiliser ce remède, il suffit de prendre une à deux gousses quotidiennement.
Ce problème de santé nécessite une intervention médicale d’urgence. Seul votre médecin saura vous conseiller sur le traitement adéquat.
Références
(1) Lorgeril, M de. « La Prévention Cardiovasculaire au 3e Millénaire.» Méditerranéenne en Suisse, Résumé, 2001.
(2) Pierot L, et al., « Traitement des anévrismes intracrâniens. » Sang Thrombose, La Presse Médicale. Elsevier. 2012.
(3) Weinmann P., « Protéger artères et cerveau, alimentation saine, Oméga 3, Exercices Physiques », Albin. 2017.
(4) Robert M. et al., « Évolution de l’Incidence Annuelle des Patients Hospitalisés et de la Mortalité pour Anévrismes de l’Aorte Abdominale en France entre 2000 et 2013.», Journal des maladies vasculaires, Elsevier, 2015.
(5) Nahas R. et al. « Complementary and alternative medicine approaches to blood pressure reduction : An evidence-based review.» Can Fam Physician. 2008.
(6) Langsjoen P et al. « Treatment of essential hypertension with Coenzyme Q10. » Mol aspects med. 1994.
(7) Appel LJ. et al. « A clinical trial of the effects of dietary patterns on blood pressure.» N Engl J Med. 1997.
(8) « Encyclopédie des plantes médicinales.» Larousse.