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Présentation des éternuements
Les éternuements se manifestent par de fortes et bruyantes expirations par la bouche et le nez suite à des mouvements convulsifs et subits des muscles intercostaux et du diaphragme. Il s’agit d’un réflexe en réponse à une irritation ou en présence d’un corps étranger dans les muqueuses nasales. L’expulsion de l’air par ce mécanisme évite, de ce fait, que les impuretés nasales ne parviennent à passer dans les poumons.
Éternuer ne fait pas exception d’âge, même les plus jeunes enfants peuvent en être concernés. Selon par ailleurs diverses observations, un éternuement peut s’étendre jusqu’à 9m de distance et atteindre une vitesse de plus de 6m/s. D’où l’importance d’éternuer dans un coude ou dans un mouchoir en papier pour éviter de propager les virus ou les bactéries que peuvent contenir les gouttelettes muco-salivaires.
Causes des éternuements
Certains facteurs peuvent expliquer la survenue des éternuements.
– Muqueuse nasale irritée par la présence d’un corps étranger ;
– En cas de rhume ;
– En présence d’allergènes tels que pollen, poils d’animaux. Dans ce cas, il peut se produire une répétition d’éternuements ou sternutation jusqu’à ce que l’allergène soit éloigné de la personne allergique ;
– Exposition à la pipérine ou à la capsaïcine du poivre ;
– Chez quelques personnes, exposition à certains parfums dont ceux des hespérides ;
– Éblouissement par une forte lumière dont notamment celle du soleil. Ce mécanisme physiologique involontaire est mieux connu sous l’appellation de réflexe photo-sternutatoire ;
– Dans le cas de certaines affections dont l’épilepsie.
Manifestation des éternuements
Si l’éternuement consiste, en général, en une évacuation brusque de l’air par le nez et par la bouche, il peut se manifester différemment chez chaque personne. Si, par ailleurs, le phénomène est le symptôme d’une éventuelle affection, d’autres signes peuvent l’accompagner.
– Éternuement plus ou moins explosif selon chaque personne. Ceci peut d’une part s’expliquer par la structure du nez ; et d’autre part par la personnalité de chaque personne. Si les plus extravertis et les moins délicats ont, dans la majorité, tendance à éternuer bruyamment , les plus timides éternuent discrètement ;
– Fermeture systématique des paupières ; ce qui les protège des éventuelles pressions que peuvent engendrer les expirations brusques des éternuements ;
– Picotement dans le nez ;
– Larmoiement des yeux. C’est notamment ce qui se produit en cas de rhume ou d’allergie ;
– Congestion nasale ;
– Rhinorrhée ou écoulement nasal ;
– Irritation de la gorge.
Traitements des éternuements
Quelques techniques peuvent être recourues pour empêcher un éternuement. Dans le cas d’éternuement dû à une affection, le remède consiste essentiel à traiter la cause.
– Poser un doigt sous le nez est communément connu comme pouvant éviter un éternuement ;
– Retenir la respiration peut parfois empêcher un éternuement. Il faut, dans tous les cas, éviter de se pincer le nez ou la bouche. La pression de l’air peut se propager vers les oreilles ou les yeux et engendrer d’importantes lésions ;
– Détourner sa concentration de l’envie d’éternuer peut être efficace pour éviter un éternuement intempestif ;
– Selon divers essais cliniques, la prise de suppléments de vitamine C pendant quelques semaines avant une intense activité sportive réduit le risque de contracter un rhume. C’est notamment une prévention pratiquée chez les sportifs avant un entraînement important pour éviter le rhume du syndrome de surentraînement (1) ;
– D’après une récente étude, la prise de complément de zinc dans les premières 24 heures peut réduire significativement la durée du rhume (2) ;
– Des essais cliniques s’accordent sur l’efficacité du sureau noir ou sambucus nigra pour traiter des cas de congestion nasale (3).
Référence
(1) Douglas R.M., Hemila H. et al., « Vitamin C for preventing and treating the common cold.», Cochrane Database Syst Rev. 2004 Oct
(2) Singh M., Das R.R., « Zinc for the common cold.», Cochrane Database Syst Rev.2013 Jun 18;(6):CD001364.
(3) Bukutu C., Le C., Vohra S., « Complementary, holistic, and integrative medicine : the common cold.», Pediatr Rev. 2008 Dec ; 29(12):e66-71. Review.