Qu’est ce que l’Accident Vasculaire Cérébral ou AVC ? Quelles en sont les causes ? Quels sont les facteurs de risque et les symptômes à connaître ? Ce dossier dévoile tout ce qu’il faut savoir sur cette pathologie. Ces informations ne remplacent pas l’avis d’un médecin.
Sommaire
Présentation de l’Accident Vasculaire Cérébral
Un Accident Vasculaire Cérébral ou AVC est une diminution, voire une interruption soudaine du débit sanguin parvenant au cerveau. Ce qui va empêcher les cellules cérébrales d’avoir accès à l’oxygène et aux nutriments qui sont nécessaires à leur survie. Suivant le cas, il peut être dû à une obstruction vasculaire, dans ce cas on parle d’un AVC ischémique. Une rupture d’un vaisseau sanguin entraînant alors une hémorragie est la cause d’un AVC dit hémorragique.
Le premier type est le plus fréquent dans les pays développés et concerne plus des 80% des cas recensés. Sa prévalence est positivement corrélée avec l’âge. Près de 75% des sujets affectés ont, en effet, plus de 65 ans. Les cas d’accident hémorragique, eux, sont totalement indépendants de ce facteur. Dans tous les cas, les AVC constituent l’une des premières causes de décès à l’échelle mondiale. Ils sont, en outre, à l’origine du plus grand nombre de handicaps acquis.
Causes de l’Accident Vasculaire Cérébral
Chaque type d’AVC présente ses propres causes.
Causes des AVC ischémiques
Les AVC ischémiques sont dus principalement à un encombrement d’une artère du ou en direction du cerveau. L’irrigation sanguine de certaines parties du cerveau étant alors réduite, certaines cellules vont être endommagées. Ce qui va conduire à un infarctus cérébral.
Dans la plupart des cas, l’encombrement est une athérosclérose obstructive, mais il peut aussi être causé par un caillot formé par embolie. La présence d’une éventuelle tumeur peut également obstruer la circulation sanguine cérébrale et susciter une ischémie.
Lorsque le vaisseau sanguin obstrué n’est pas une artère, mais une veine cérébrale, l’affection est connue sous le terme de thrombophlébite. Il s’agit d’une forme d’AVC ischémique due par une thrombose.
Causes des AVC hémorragiques
Les AVC hémorragiques résultent d’une rupture d’anévrisme ou d’un vaisseau sanguin cérébral en mauvais état suite à une forte pression sanguine. Cette rupture est donc la cause essentielle de l’interruption de l’irrigation du sang.
L’hémorragie va, cependant, conduire à l’apparition rapide d’un hématome. Ce dernier, en comprimant les structures nerveuses adjacentes, peut alors aggraver l’obstruction de la circulation sanguine.
Il existe, cependant, des facteurs qui sont connus comme pouvant augmenter le risque de survenue des AVC. La plupart d’entre eux sont liés à une mauvaise hygiène de vie et à une alimentation insalubre.
Parmi ceux-ci, il y a entre autres :
– Le tabagisme et l’alcoolisme qui figurent parmi les facteurs principaux. Ces mauvaises habitudes de vie contribuent, en effet, dans la fragilisation des vaisseaux sanguins. Ce qui augmente le risque d’apparition d’anévrisme.
– L’hypercholestérolémie, le diabète et l’obésité qui peuvent conduire à la formation d’une embolie ou d’une athérosclérose.
– La prise de contraceptifs oraux dont notamment de l’œstroprogestatif.
– L’hypertension artérielle.
– L’âge, un facteur qui augmente la rigidité vasculaire.
– L’arythmie cardiaque.
– Des cas d’antécédents familiaux.
– De mauvaises habitudes alimentaires. Parmi celles-ci figurent notamment une alimentation fortement carnée, une importante consommation de sel, de sucre et de matières grasses. Les produits industriels, qu’ils soient sucrés ou salés sont également très néfastes pour la santé cardiovasculaire.
Facteurs de risque et symptômes de l’Accident Vasculaire Cérébral
Ces signes, survenant de manière soudaine, doivent immédiatement faire penser à un AVC.
– Paralysie ou affaiblissement total ou partiel de la moitié du visage, d’un bras, et/ou d’une jambe.
– Baisse soudaine de la sensibilité d’une partie ou de la totalité d’un côté du corps.
– Mal de tête intense n’ayant aucune cause apparente.
– Trouble soudain de la vision d’un œil. L’un des yeux peut alors avoir une vision double, être insensible ou hypersensible à la lumière, perdre la notion de couleurs. Ce symptôme dure quelque minute et se présente environ 10 h avant l’AVC.
– Brusque perturbation du langage. Les phrases prononcées deviennent incompréhensibles.
– Difficulté à bouger la langue et à avaler la salive.
– Trouble soudain de l’équilibre au cours d’une marche. Une chute peut s’ensuivre.
– Coma ou convulsion pour des cas plus rares.
À la différence de la forme hémorragique, les AVC ischémiques peuvent parfois être transitoires. Dans tel cas, ils sont en général sans séquelles et ne durent pas plus d’une heure. Ils sont dits constitués lorsqu’il s’agit d’un AVC permanent.
Découvrez dans ce dossier les traitements naturels de l’accident vasculaire cérébral.