Que faut-il savoir sur la maladie pulmonaire ? Quelles sont ses différentes causes ? Quels sont ses symptômes ? Comment la traiter ? Apprenez davantage sur ce sujet en lisant ce billet. Soulignons avant toute chose que celui-ci est purement informatif. Demandez un avis médical en cas de doute.
Sommaire
Présentation de la maladie pulmonaire
En nombre toujours croissant, les cas de maladie pulmonaire recensés exposent clairement que tout le monde peut en être affecté aussi bien les plus jeunes que les adultes. Les causes en sont multiples et varient selon la pathologie elle-même. La pollution est toutefois pointée du doigt comme étant à l’origine ou un facteur favorisant la survenue de la plupart d’entre-elles.
Suivant le cas, ces maladies peuvent affecter les diverses parties du poumon dont notamment :
– Le parenchyme, tel qu’en cas de pneumonie ou de tuberculose pulmonaire ;
– Les bronches, dont les cas de bronchite, d’emphysème, d’asthme ;
– La plèvre, comme en cas de pleurésie ou de pneumothorax.
Quel qu’en soit le cas, la prise en charge ne doit en aucunement être négligée même pour celles qui semblent être les moins graves. Les éventuelles complications sont en effet plus graves et sont rarement réversibles en cas de lésions pulmonaires importantes.
Causes de la maladie pulmonaire
Un certain nombre de facteurs sont reconnus comme étant néfastes au système respiratoire et comme étant à l’origine de nombreuses pneumopathies.
– Pollution notamment en milieu urbain telle que celle causée par les moteurs des différents moyens de transport, les industries ;
– Moisissures ;
– Chauffage ;
– Exposition fréquente à la poussière telle que chez les travailleurs miniers ;
– Exposition fréquente à des polluants dont l’ozone, le monoxyde de carbone (contenu dans la fumée) ;
– Tabagisme aussi bien actif que passif ;
– Inhalation fréquente de produits chimiques et cancérigènes tels que pesticides, insecticides, solvants ;
– Infection bactérienne dont celle causée par les pneumocoques, le bacille de Koch ;
– Infection virale telle que par hantavirus (transmis par les rongeurs), virus de l’influenza ;
– Parasitose pulmonaire telle que par des larves de Wuchereria bancrofti, Echinococcus granulosus (petit ténia à l’origine de kyste hidatique pulmonaire), Ascaris lumbricoide, Entamoeba histolytica (agent pathogène de l’amibiase), Trichinella spiralis (par consommation de viande de porc et de sanglier), Paragonimus species (dont les principaux réservoirs sont le crustacés d’eau douce), Fasciola hepatica (en cas de consommation de cresson infecté) ;
– Malnutrition et immuno-dépression sont des facteurs pouvant favoriser une pneumopathie d’origine fongique ;
– Génétique telle qu’en cas de fibrose kystique, de broncho-pneumopathie obstructive (due à un déficit d’origine génétique en alpha 1-antitrypsine) ;
– Troubles respiratoires tel qu’en cas d’apnée du sommeil. Ceux-ci peuvent être congénitaux ou secondaires à un traumatisme selon le cas ;
– Hypertension pulmonaire.
Manifestations de la maladie pulmonaire
Il existe un bon nombre de symptômes dont la manifestation évoque l’existence d’une pathologie pulmonaire.
– Insuffisance respiratoire aboutissant à un manque d’oxygénation du sang et des différents tissus. Il en est entre autre le cas lors d’une bronchopneumopathie obstructive ;
– Difficulté à inspirer telle qu’en cas de fibrose pulmonaire idiopathique ;
– Dyspnée ou difficulté à respirer, lors d’une crise d’asthme entre autres ;
– Détresse respiratoire d’urgence, telle qu’en cas de pneumothorax ;
– Apnée (arrêt de la respiration) involontaire comme en cas d’apnée obstructive du sommeil ;
– Douleur thoracique ;
– Toux aigus ou chroniques ;
– Sensation de compression au niveau des poumons ;
– Adénopathie ou tuméfaction de ganglions notamment en cas de tumeurs, d’infection, de tuberculose ;
– Souffle plus court ;
– Essoufflement pour un effort minime voire au repos à une phase plus avancée de la maladie ;
– Fièvre dans certains cas;
– Perte de poids ;
– Fatigue ;
– Expectorations de couleur jaunâtre voire verdâtre pouvant être accompagnées de sang ou non.
Traitements de la maladie pulmonaire
Le traitement des maladies pulmonaires va varier en fonction de la cause de la maladie.
– Quelle que soit l’affection pulmonaire en question, l’arrêt du tabac est fortement conseillé afin d’arrêter la progression de la maladie voire favoriser la guérison ;
– Une bonne hygiène de vie dont la pratique régulière d’activité physique et une alimentation saine est également excellente pour le système pulmonaire ;
– Certains scientifiques reconnaissent les bienfaits de l’utilisation du lierre grimpant (Hedera helix) pour son effet expectorant et pour réduire la survenue des spasmes bronchiques (1). Des essais cliniques menés sur des cas d’asthme ont, en outre, montré que les extraits des feuilles de ces plantes ont permis d’améliorer la fonction respiratoire des sujets observés (2). Les données scientifiques ne sont pas toutefois encore suffisantes pour confirmer l’effet de ce remède naturel ;
– Le recours aux flavonoïdes dont la quercétine est reconnu dans diverses études scientifiques comme pouvant réduire la survenue de crise d’asthme du fait de leurs propriétés antiallergiques et anti-inflammatoires (3) ;
– Un bon nombre d’études s’accordent sur l’efficacité du Géranium du Cap (Pelargonium sidoides) pour traiter diverses affections des poumons. Lors de quelques essais cliniques menés sur des cas de bronchite aiguë, ce traitement a permis de réduire les symptômes et de favoriser la guérison et ce, avec de moindres effets indésirables (4). Ces expériences scientifiques ne suffisent pas cependant pour conclure sur son efficacité ;
– Des essais in vitro ont conclu que la racine d’isatis (Isatis tinctoria) présente des actions antibactériennes et antivirales, pouvant être utilisées en cas d’infection du système respiratoire (5). Des études sur des humains sont essentielles avant de valider ces effets.
Seul un médecin est apte à identifier la maladie qui affecte vos poumons et ses causes. N’hésitez donc pas à vous faire examiner si ces symptômes se présentent.
Références
(1) Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J (Ed).Expanded Commission E Monographs, American Botanical Council, publié en collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 2000.
(2) Hofmann D, Hecker M, Völp A., « Efficacy of dry extract of ivy leaves in children with bronchial asthma–a review of randomized controlled trials.», Phytomedicine. 2003 Mar;10(2-3):213-20. Review.
(3) Kawai M, Hirano T, et al., « Flavonoids and related compounds as anti-allergic substances.», Allergol Int. 2007 Jun;56(2):113-23.
(4) Matthys H, Eisebitt R, Seith B, Heger M., « Efficacy and safety of an extract of Pelargonium sidoides (EPs 7630) in adults with acute bronchitis. A randomised, double-blind, placebo-controlled trial.», Phytomedicine. 2003;10 Suppl 4:7-17.
(5?) Zhao YL, Qu F, Xiao XH, et al., « Thermodynamic study on antibacterial effect of different extracts from Radix Isatis.», Chin J Integr Med. 2006 Mar;12(1):42-5.