Principal composant actif du Magnolia, l’honokiol revêt de nombreux pouvoirs thérapeutiques : de quoi il s’agit ? quels sont les meilleurs compléments alimentaires et où l’acheter ? Découvrez les réponses à ces questions dans ce résumé d’études. Attention, seul un professionnel de santé peut confirmer les réels bienfaits de cette molécule et vous conseiller sur sa posologie.
Sommaire
Présentation de l’honokiol
Célèbre pour ses vertus anti-inflammatoire et anticancéreuse, l’honokiol est un composé actif isolé de l’écorce, des feuilles et des cônes de plusieurs espèces de magnolia. C’est la principale source des nombreux pouvoirs que possède cette plante médicinale, longtemps utilisée dans la médecine orientale (chinoise et japonaise) comme analgésique et pour traiter divers problèmes de santé, comme l’inflammation, l’anxiété et les troubles de l’humeur. Dernièrement, cette substance est un ingrédient de premier choix dans la conception de produits destinés à lutter contre les maladies dégénératives liées à l’âge. Les scientifiques qui se sont mis à étudier ses propriétés ne manquent pas, par ailleurs. Les lignes ci-après détaillent quelques vertus reconnues de cette prodigieuse molécule par les scientifiques
Molécule tirée d’une plante aux bienfaits multiples
L’honokiol, vendu en complément alimentaire sur le marché, est extrait de différentes espèces de magnolia ou magnolier, un arbuste à fleurs de la famille des Magnoliacées connu pour ses grandes feuilles alternes elliptiques et coriaces. Il nous vient du continent américain et de l’Extrême-Orient, dont le Japon et la Chine. Les espèces orginaires du sud des États-Unis, le Magnolia grandiflora et le Magnolia dealbata du Mexique en sont les plus grandes sources.
Le magnolia se distingue des autres plantes de son genre par ses carpelles de fleurs particulièrement robustes. Ces dernières, bien qu’elles attirent beaucoup les insectes – notamment les insectes pollinisateurs, les coléoptères, et les parasites – résistent parfaitement à leur présence. L’honokiol et les autres principes actifs de cette plante, dont le magnolol et l’obovatol, sont impliqués dans son système de défense.
En médecine Kempo japonaise et chinoise, ce sont surtout les écorces et bourgeons floraux du magnolia qui entrent dans la composition des préparations médicales. Ces organes de la plante sont réputés avoir des effets bénéfiques sur l’énergie vitale, le Qi, ainsi que sur la perte de poids, en agissant comme des coupe-faim et brûleurs de graisses. Ces remèdes naturels sont recommandés aussi depuis la nuit des temps pour soulager les troubles du sommeil, l’anxiété, la nervosité, ainsi que les symptômes liés à la ménopause
Propriétés physiques et chimiques
L’honokiol fait partie de ce que l’on appelle lignanes, des composés phénoliques dotés de deux unités de monolignols, appartenant à la classe des néolignanes biphénols. C’est un polyphénol relativement petit, capable d’interagir avec les protéines des membranes cellulaires grâce à des interactions intermoléculaires par liaison hydrogène, par interaction aromatique ou bien hydrophobe.
Isolée, cette molécule se présente sous forme de solide blanc et a une odeur épicée. Elle a un caractère hydrophobe et peut se dissoudre facilement dans les lipides.
Ce principe actif naturel répond également au nom UICPA de 2- (4-hydroxy-3-prop-2-ényl-phényl) – 4-prop-2-ényl-phénol, et au nom de houpa auprès de certains pays asiatiques. Sa formule chimique est C18 H18 O2 et sa masse molaire 266,334 g/mol. Sa structure est proche de celle du propofol. (1)
Études pharmacocinétiques
La plupart des études pharmacocinétiques de l’honokiol ont été menées sur des animaux de laboratoires. Il faut donc encore d’autres recherches sur l’Homme pour confirmer le devenir de ce principe actif une fois dans l’organisme humain.
Chez des modèles de rongeurs, l’injection par voie intraveineuse de 5 à 10 mg/kg de poids corporel de cette substance a conduit à une hausse du taux plasmatique d’honokiol. La concentration maximale a été atteinte après 20 – 30 minutes environ. La demi-vie de la molécule se situe entre 40 et 60 minutes. Lors d’une injection intrapéritonéale de 250 mg/kg, par contre, la demi-vie de l’honokiol tourne autour de 4 à 6 heures avec un taux de concentration plasmatique maximal.
Chez l’Homme, l’administration de cette molécule se fait uniquement par voie orale, soit par la prise des gélules, soit par le biais des infusions de magnolia. Cependant, comme l’honokiol est hydrophobe, il doit être dissout dans une solution lipidique. Certains fabricants de compléments alimentaires utilisent des émulsions liposomales pour leurs gélules, afin de faciliter l’absorption de cette substance active. (2)
Il convient aussi de souligner que l’honokiol une fois dans l’organisme est capable d’influencer la formation et l’apparition des caractères biologiques grâce à son effet pléiotrope. Il peut également intervenir dans diverses voies métaboliques et accéder à certaines parties de l’organisme souvent inaccessibles par les substances médicamenteuses, telles que le cerveau, en franchissant la barrière hémato-encéphalique. Ce sont les raisons pour lesquelles, les chercheurs concentrent surtout leurs études sur les effets neuroprotecteurs et chimiothérapeutiques de cette molécule.
Quelles sont les propriétés médicinales de l’honokiol ?
L’honokiol a-t-il un effet sur le cancer ?
La majorité des publications scientifiques parlant des propriétés médicinales de l’honokiol ont notamment mis l’accent sur ses actions sur les différents types de cancer. Cette molécule au pouvoir antioxydant et effet pléiotrope semble avoir la capacité de contrôler la prolifération des cellules cancéreuses. Expliquons au passage que le développement du cancer se traduit par une série d’aberrations génétiques et épigénétiques, qui peut provoquer des dysfonctionnements au niveau des voies de signalisation des cellules atteintes. Ces dernières n’arrivent plus à percevoir normalement leur micro-environnement et à y répondre correctement. Les études scientifiques détaillées ci-après soulignent la capacité de l’honokiol à empêcher ces dérèglements.
Comment agit-il sur le cancer de la peau ?
Il est connu que les rayonnements UV du soleil, en particulier les UVB de 290-320 nm, sont les premiers facteurs favorisant le cancer, l’endommagement de l’ADN et le vieillissement cutané. Dans un essai clinique réalisé sur des souris sans poils, souffrant de cancer de la peau induit par une exposition prolongée aux rayons UVB ; l’application de crème enrichie en honokiol dosée à 3 mg a entrainé une réduction de la taille des tumeurs de 60 à 80 %. Les chercheurs ont remarqué que cette molécule a permis de prévenir et traiter le cancer de la peau lié aux expositions aux UVB du soleil, grâce à sa faculté de cibler les médiateurs inflammatoires et les régulateurs du cycle cellulaire (3). Ces quelques expériences conduites sur des animaux de laboratoires ne suffisent pas toutefois pour valider ces effets préventifs et curatifs. Plus d’essais cliniques sur des humains sont essentiels avant de conclure sur l’efficacité de cette molécule à cet égard.
Quels sont ses effets sur le cancer du sein ?
Des scientifiques ont aussi étudié l’effet de cette substance sur le cancer du sein, l’une des formes de cancer qui causent des milliers de décès chaque année. Selon leurs observations, l’honokiol pourrait inhiber la croissance de nombreuses lignées cellulaires du cancer du sein, telles que MDA-MB-436, MDA-MB-231, 4T1 ou encore T47-D. Son efficacité dépend, cependant, de la dose utilisée. Dans cette expérience, à titre d’exemple, l’administration d’honokiol liposomale de 20 mg/kg couplé à 5 mg d’Adriamycine a été plus efficace que l’utilisation d’Adriamycine seule, chez des souris porteuses de cellules cancéreuses 4T1-BALB. L’activité de la protéine NF-kB (créée par l’organisme quand il y a un déséquilibre) et celle des molécules inflammatoires telles que le COX-2 (responsables des réactions inflammatoires et par conséquent des lésions tissulaires) ont été inhibées. Les scientifiques ont conclu que cette molécule pourrait non seulement être utilisée seule ou en complément aux traitements conventionnels, dans la lutte contre le cancer du sein ; mais également comme un anti-inflammatoire. (4)
Comme la majorité des expériences ont été effectuées in vitro et sur des modèles animaux, il faut d’autres essais cliniques in vivo chez la femme pour confirmer cette propriété.
Quel est son impact sur le cancer de la prostate ?
Des publications scientifiques ont aussi souligné l’efficacité de l’honokiol dans le traitement du cancer de la prostate, la forme de cancer la plus fréquemment diagnostiquée chez les hommes et la deuxième cause de décès par cancer dans les pays développés. Dans cette étude entre autres, il a été remarqué que cette molécule, administrée à une dose de 2 mg/kg, chez des souris développant ce type de cancer a pu induire l’apoptose des cellules malignes et bloquer la croissance des fibroblastes stromaux associés au cancer. Les scientifiques ont émis comme conclusion que la prise d’honokiol permettrait à la fois de prévenir et traiter ce type de cancer (5). Les quelques essais cliniques menés sur les modèles animaux ne permettent pas de confirmer la réelle efficacité de ce produit sur l’homme. Par manque de preuves scientifiques plus solides, nous ne pouvons émettre aucune conclusion à ce sujet pour le moment.
A-t-il un effet sur une tumeur cérébrale ?
L’honokiol a aussi fait preuve de son efficacité dans le traitement des catégories de cancer les plus difficiles à soigner, à l’instar des gliomes malins. Ces tumeurs malignes qui se développent à partir des tissus nerveux (névroglie ou glial) sont la forme de tumeur cérébrale la plus diagnostiquée dans les pays développés. Leur traitement est particulièrement difficile, car les substances actives des médicaments couramment utilisés n’arrivent pas à franchir les barrières hémato-encéphalique et hémato-céphalorachidienne du cerveau. Ce qui n’est pas le cas de cette molécule.
Plusieurs études ont démontré la capacité de l’honokiol à traverser sans problèmes ces barrières. Chez des modèles de rats développant des gliomes et des gliosarcomes intracélébraux, l’injection intraveineuse de cette substance, à raison de 2 fois par semaines pendant 3 semaines, a conduit à une diminution significative du volume des tumeurs d’environ 50 à 55 %. Il a été remarqué que plus de 10 % de l’honokiol injecté a pu franchir les barrières protectrices du cerveau. Par ailleurs, il a pu s’opposer à l’immunorésistance induite par la voie de signalisation PI3K/AKT/mTOR (voie de signalisation qui joue une importante fonction dans l’homéostasie cellulaire, et est pourtant dérégulée dans les cellules malignes) dans les lignées cellulaires de gliome (6). Les résultats de ces expériences ont été particulièrement encourageants. D’autres essais cliniques demeurent toutefois nécessaires avant de confirmer cette capacité à traiter une tumeur cérébrale.
L’honokiol est-il capable d’apaiser l’anxiété ?
Dans la médecine traditionnelle chinoise, l’utilisation de l’écorce de magnolia pour calmer l’anxiété est très courante. Des scientifiques se sont donc mis à étudier son principal principe actif afin d’évaluer ses véritables effets sur le système nerveux central. Au cours de cette expérience, il a été observé que des doses répétées d’honokiol, à moins de 0,2 mg /kg, chez des modèles animaux, ont eu les mêmes effets que le Diazépam, une anxiolytique usuellement utilisée pour calmer l’angoisse. Cette substance active a pu inhiber l’action du Flumazénil injecté par voie sous-cutanée chez ces animaux. Le Flumazénil est connu pour son effet antagoniste sur les Benzodiazépines (médicaments pour soulager la tension anxieuse). Les observateurs ont noté que cette molécule active du magnolia est un agoniste GABA ou acide γ-aminobutyrique, un neurotransmetteur à effet inhibiteur sur le système nerveux central. Elle stimule sa synthèse (7). Le manque d’essais cliniques sur l’homme ne nous permet pas de confirmer cette propriété médicinale pour le moment. Les expériences menées ont été en effet conduites sur des animaux de laboratoires uniquement.
L’honokiol agit-il sur le sommeil ?
Une publication scientifique plus récente a aussi mis en évidence le pouvoir de ce lignane à améliorer la qualité du sommeil. Il a été administré à des doses de 10 et 20 mg/kg chez des souris ayant reçu au préalable une injection de Flumazénil. Les effets de l’honokiol ont été mesurés par électromyogramme. Ces doses utilisées ont pu soulager les troubles du sommeil occasionné par le Flumazénil, notamment les difficultés à trouver et ou à maintenir le sommeil. Les scientifiques ont remarqué que cette substance active a pu agir sur les neurones GABAergiques situés dans le noyau ventrolatéral préoptique (VLPO) de l’hypothalamus, qui assurent d’importantes fonctions dans le cycle du sommeil, en les stimulant (8). Comme la plupart des observations cliniques ont été menées sur des échantillons d’animaux, il est trop tôt pour conclure sur l’efficacité de cette molécule contre les difficultés d’endormissement et l’insomnie. Il faut d’autres études sur l’homme avant de confirmer sa capacité à améliorer la qualité du sommeil.
Quels sont ses autres bienfaits médicinaux ?
Des revues scientifiques ont aussi démontré l’action inhibitrice de l’honokiol sur certains virus in vitro. Son activité antivirale a été puissante sur le virus de l’hépatite C (9), mais par contre faible sur le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) (10).
Cette molécule pourrait être aussi utilisé chez les diabétiques, d’après d’autres scientifiques qui ont étudié son effet sur les niveaux de glucose sanguin. Administré chez des souris diabétiques en complément à leur alimentation, ce lignane a pu réguler le taux de glycémie et lutter contre la prise de poids chez ces animaux, en agissant comme un agoniste de PPARgamma présent dans les tissus adipeux, qui est chargé du métabolisme du glucose et de la régulation des graisses (11). Ces quelques études sur des modèles animaux ne constituent pas de preuves probantes pour confirmer ces différents bienfaits. D’autres essais cliniques sur l’homme sont essentiels avant de conclure sur quoi que ce soit.
Bien choisir son honokiol en gélules
L’honokiol en gélules est souvent proposé plus ou moins pur, avec d’autres molécules actives qui ont également été concentrées car chimiquement très similaire. L’une des plus proches étant le magnolol ou magnoliol, qui n’est autre qu’un isomère de l’honokiol. Ce lignane est aussi présent dans l’écorce du magnolia et est également connu avoir des effets sur les récepteurs GABA. Il est cependant bien moins actif et étudié que l’honokiol, donc au moment de l’achat, il faut donc bien regarder les ratios de ces deux composants.
> À privilégier les compléments alimentaires qui offrent des extraits d’écorce de magnolia normalisés à 90 % d’honokiol minimum et 1 % de magnolol.
Dernièrement, certains fabricants ajoutent en plus des additifs classiques, une certaine dose de glucosamine dans leurs extraits de magnolia, afin d’augmenter le pouvoir anti-inflammatoire de l’honokiol. La combinaison de ces molécules à effet anti-inflammatoire constitue une excellente alternative aux anti-inflammatoires non stéroïdiens et corticostéroïdes, généralement utilisés dans le traitement des maladies inflammatoires aiguë ou bien chroniques, qui ne restent pas sans effets secondaires au fil des temps.
Les gélules d’honokiol et de glucosamine sont recommandées pour traiter les troubles inflammatoires tels que l’arthrite, la maladie de Crohn, l’athérosclérose, mais également l’asthme, l’ostéoporose, et de nombreux types de cancer.
Honokiol : Quelle est la posologie efficace ?
La posologie d’honokiol recommandée est de 300 mg par jour, soit une gélule à prendre avec un grand verre d’eau au moment ou hors des repas. Cette dose permet de prévenir le vieillissement prématuré, les maladies dégénératives liées à l’âge, les tumeurs et les cancers, ainsi que booster la sirt 3. Notons qu’un déficit de cette sirtuine favorise la survenue d’un syndrome métabolique et d’une hypertension artérielle pulmonaire. Cette protéine protège aussi l’organisme du stress oxydatif et de ses effets néfastes. Il est conseillé de toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé avant d’entamer un traitement à base de ce produit. Notons aussi que ces dosages sont juste à titre indicatif, suivez uniquement les prescriptions de votre médecin. Vous ne devez pas par ailleurs prendre des compléments alimentaires sans supervision médicale.
Références
(1) Woodbury Anna et al. (EN) « Neuro-modulation des effets de l’Honokiol ». Frontières en Neurologie. 2003, 265 (7): 4111-5.
(2) Zheng, J et al. « Caractérisation, pharmacocinétique, distribution tissulaire et activité antitumorale des émulsions lipidiques submicroniques de honokiol chez des souris à charge tumorale », Die Pharmazie, 2003, 68 (1): 41-6.
(3) Chilampalli S et al. « Effets chimiopréventifs de l’honokiol sur les UVB développement induit du cancer de la peau ». Anticancer Res. 2010; 30: 777-83
(4) Hou W et al. « Effets antitumoraux synergiques de l’honokiol liposomique associé à l’adriamycine dans les modèles de cancer du sein ». Phytother Res. 2008; 22: 1125-32.
(5) Hahm ER et al. « Honokiol, un constituant de l’herbe médicinale orientale magnolia officinalis, inhibe la croissance des xénogreffes PC-3 in vivo en association avec l’induction de l’apoptose ». Clin Cancer Res. 2008; 14: 1248-57.
(6) Crane C et al. « Inhibition médiée par Honokiol de la voie PI3K / mTOR: une stratégie potentielle pour vaincre l’immunorésistance dans les carcinomes du gliome, du sein et de la prostate sans affecter la fonction des lymphocytes T ». J Immunother. 2009; 32: 585-92.
(7) Kuribara H et al. « Caractéristiques pharmacologiques comportementales de l’honokiol, un agent anxiolytique présentdans des extraits d’écorce de Magnolia, évalués par un test de labyrinthe surélevé chez la souris ». J Pharm Pharmacol (1998) 50 (7): 819-2610.
(8) Qu WM, et al. « Honokiol favorise le sommeil par mouvements oculaires non rapides via le site benzodiazépine du récepteur GABA (A) chez la souris ». Br J Pharmacol (2012) 167 (3): 587-9810.
(9) Lan, KHand et al. (2012). « Effets multiplesde Honokiol sur le cycle de vie du virus de l’hépatite C ». Liver International. 32 (6): 989-97.
(10) Amblard, Franck et al. « Simplification de la purification de Honokiol et de ses propriétés antivirales et cytotoxiques », Journal of Medicinal Chemistry, 2006, 49 (11): 3426-7.
(11) Atanasov, Atanas G et al. « Honokiol: Un agoniste PPARγ non-adipogène de la nature ». Biochimica et Biophysica Acta (BBA) – Sujets généraux., 2013, 1830 (10): 4813-4819.