Doté d’un pouvoir anti-inflammatoire, la Glucosamine est surtout recommandée pour apaiser les douleurs articulaires. Quelles sont les particularités de cette molécule ? Quelles sont ses propriétés médicinales ? Pourquoi la prendre avec la Chondroïtine ? Comment bien choisir son complément à base de Glucosamine ? Quel dosage prendre ? Toutes les réponses à ces questions sont fournies dans le résumé d’études suivant. Attention, cet article informatif ne peut pas substituer aux conseils d’un professionnel de santé.
Glucosamine, un remède anti-arthrosique
Supplément alimentaire fortement vendu à l’échelle planétaire, la glucosamine est utilisée couramment dans le traitement de l’ostéoarthrite, appelée aussi arthrose. Une étude statistique réalisée en 2008 a révélé des chiffres impressionnants de 800 millions de dollars de chiffre d’affaires seulement au niveau du marché americain, et environ 2 milliards sur le marché mondial en un an (1). Cette molécule naturellement présente dans le cartilage des os est proposée sous trois formes sur le marché, dont l’une uniquement est efficace selon les observations scientifiques. Elle est vendue librement à la manière d’un complément alimentaire auprès de certains pays tels qu’en France, en Allemagne et au Canada, ou bien fournie sur prescription médicale, comme en Italie. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Les réponses dans les lignes ci-après.
Sommaire
Présentation de la glucosamine
Un des composants du cartilage
C’est un glucide appartenant à la famille des osamines ou sucres aminés, c’est à dire des sucres dont une fonction alcool (-OH) a été remplacée par une amine (-NH2). Sa structure moléculaire est basée sur celle du glucose, puisque cette molécule est fabriquée à partir du glucose et de la glutamine qui est un acide aminé.
La glucosamine est présente chez nombre d’organismes vivants. On la retrouve par exemple dans les carapaces des arthropodes, dont les crustacés, les myriapodes, les insectes, et les arachnides ; où elle assure le maintien de l’intégrité de ces « enveloppes ».
Chez l’Homme, la glucosamine est synthétisée naturellement sous la forme glucosamine-6-phosphate, à partir de la fructose-6-phosphate et de la glutamine. Cette molécule figure parmi les composants les plus importants de la matrice du cartilage. Elle y assure des rôles non négligeables, tels que stimuler la fonction lubrifiante du liquide synovial, réparer les tissus conjonctifs, protéger le cartilage contre la dégradation due à des réactions enzymatiques ou bien aux effets des radicaux libres.
Ce n’est donc pas étonnant si on l’utilise pour traiter tous problèmes de santé touchant les articulations, notamment l’arthrose.
Sa formule chimique est C6 H13 NO5 et sa masse molaire 179.17 g/mol.
La glucosamine en tant que complément alimentaire
Pour diverses raisons, la synthèse de ce glucide peut être perturbée et entrainer la dégénération progressive des cartilages ; ce qui favorise l’installation de l’arthrose. Le recours à des compléments alimentaires à base de cette molécule devient donc nécessaire. Historiquement, la molécule fut isolée pour la première fois en 1876 par le scientifique allemand Georg Ledderhose, en hydrolysant la chitine de crustacés avec de l’acide chlorhydrique (2).
La glucosamine en tant que supplément ou médicament est synthétisée, dans la majorité des cas, à partir de la chitine. Cette dernière n’est autre que le composant principal de l’exosquelette des crustacés, tels que les crabes, les crevettes et les langoustines. Certains fabricants, toutefois pour répondre aux besoins des personnes végétariennes et végétaliennes, optent pour d’autres sources de glucosamine d’origine végétale, telles que le champignon Aspergillus niger ou bien du maïs fermenté par exemple.
La molécule commercialisée sur le marché n’est pas proposée sous son format glucosamine-6-phosphate tel qu’elle est dans notre organisme, mais sous d’autres formats assimilables. Il s’agit du sulfate de glucosamine qui fait souvent l’objet des expériences scientifiques, du chlorhydrate de glucosamine et du N-acétylglucosamine qui sont apparemment moins efficaces selon les observateurs.
Étude pharmacocinétique
Absorption et biodisponibilité
La glucosamine est facilement absorbée et assimilée par l’organisme lorsqu’elle est ingérée sous sa forme naturelle. Comme il a été dit précédemment, les fruits de mer en sont les principales sources. Il suffit donc d’en manger pour bénéficier de ses bienfaits. Les compléments alimentaires restent toutefois une excellente alternative à ces produits de la mer, quand on est végétarien ou bien quand on a des problèmes d’allergie.
Une fois isolée et synthétisée en laboratoires, cette molécule devient plus difficile à absorber par l’organisme, même sous les formats chlorhydrate et sulfate. Deux études menées par Persiani S et son équipe ont permis d’évaluer la capacité d’absorption de cette molécule et sa biodisponibilité dans l’organisme. Dans la première, des doses de 750, 1 500 et 3 000 mg par jour ont été administrées chez des sujets en bonne santé et souffrant d’arthrose. Dans la seconde, les sujets arthrosiques testés ont reçu des capsules de sulfate de glucosamine de 1 500 mg par jour, pendant 12 semaines.
Dans le premier comme dans le deuxième test, les chercheurs ont évalué le taux de concentration de glucosamine au niveau du plasma et du liquide synovial tout au long des traitements. Il a été constaté que le niveau de concentration de ce glucide a augmenté, mais demeure néanmoins moins important que prévu. Son taux d’absorption n’a pas dépassé, en réalité, les 20 % ; ce qui n’est pas suffisant pour améliorer la santé des articulations.
Les chercheurs ont donc conclu que l’ajout d’ingrédients supplémentaires dans le complément alimentaire peut être nécessaire, pour augmenter la capacité d’absorption de cette molécule. Les vitamines C et E, le méthylsulfonylméthane et la chondroïtine sulfatée semblent améliorer son assimilation par l’organisme. (3)(4)
Synergie positive avec la chondroïtine
Parmi les ingrédients actifs utilisés pour booster l’absorption de la glucosamine, la chondroïtine est la plus couramment utilisée. La chondroïtine sulfatée ou sulfate de chondroïtine, rappelons-le brièvement, est un glycosaminoglycane, un composant également important du cartilage. Si la glucosamine est connue pour son rôle de former le cartilage, la chondroïtine, elle, prévient sa détérioration.
Les expériences menées par les scientifiques visant à déterminer la synergie qui existe entre ces deux susbtances sont nombreuses, mais les résultats font souvent l’objet d’une controverse. La plupart d’entre elles comportaient, en effet, pas mal de biais. Par ailleurs, les méthodologies adoptées ne permettent pas d’obtenir des résultats fiables. Parmi les essais cliniques réalisés sur ces deux substances, les deux expériences suivantes ont donné des résultats plus prometteurs.
– La première étude randomisée avec contrôle placebo a été menée sur un échantillon de 93 patients souffrant d’arthrose du genou. Ces derniers, une fois partagés en deux groupes, recevaient au quotidien soit des placebos pour évaluer l’efficacité du traitement, soit un mélange de chlorhydrate de glucosamine (1 000 mg), de sulfate de chondroïtine (800 mg) et d’ascorbate de manganèse (152 mg). Après 6 mois de traitement, il a été constaté une amélioration de 52 % de l’état de santé des patients ayant des problèmes d’arthrose radiographiquement bénin à modéré, contre 28 % pour le groupe placebo. Les résultats sont moins significatifs chez ceux qui souffrent d’arthrose sévère. Les observateurs ont conclu que la combinaison de glucosamine, de sulfate de chondroïtine et d’ascorbate de manganèse est uniquement efficace pour le cas d’arthrose bénin à modéré. (5)
– Dans le deuxième essai clinique, croisé randomisé en double aveugle avec contrôle placebo, le mélange de chlorhydrate de glucosamine (1 500 mg), de sulfate de chondroïtine (1 200 mg) et d’ascorbate de manganèse (228 mg) a été administré chez un échantillon de 34 hommes de la marine américaine souffrant de troubles articulaires et de mal de dos. Après un traitement de 16 semaines, les symptômes de l’arthrose ont connu une réduction significative de -16,3 %. Les examens physiques des patients ont montré une amélioration de l’état de santé de 43,3 %. Selon les conclusions de ces scientifiques, l’association de la glucosamine avec le sulfate de chondroïtine et d’ascorbate de manganèse est efficace dans le traitement à court terme de l’arthrose. (6)
Les scientifiques sont unanimes quant à la capacité de la chondroïtine à renforcer l’action de la glucosamine et améliorer en même temps son absorption.
Quelles sont les propriétés médicinales de la glucosamine ?
Ce glucide est surtout recommandé pour soulager les douleurs liées aux troubles articulaires. La majorité des études scientifiques se sont donc concentrées sur ses propriétés analgésiques et anti-inflammatoires. Quelques méta-analyses ont toutefois parlé de ses autres bienfaits sur la santé, comme favoriser la guérison d’une blessure et améliorer la mobilité après un accident important au niveau des os et du cartilage.
Cette molécule soulage-t-elle les douleurs liées à une arthrite rhumatoïde ?
L’une des qualités connues de cette molécule est son effet antirhumatismal. Cette publication scientifique de 2007 a mis en évidence dans ses grandes lignes cette propriété anti-inflammatoire.
Au cours d’une étude randomisée contre placebo, 51 patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde ont été départagés en deux groupes, dont l’un prenait une dose quotidienne de 1 500 mg et l’autre du placebo pendant 12 semaines. Les résultats ont montré une amélioration des conditions physiques des patients. Une baisse notable des symptômes –douleurs, gonflement, inflammation, déformation des articulations– a été constaté.
La glucosamine est un anti-inflammatoire avec un effet non négligeable sur les douleurs rhumatismales (7). Il faut plus d’études cliniques toutefois avant de confirmer cette propriété. Ces expériences menées sur un nombre limité d’individus ne sont pas en effet suffisantes pour conclure sur l’effet anti-inflammatoire de cette molécule.
Est-elle capable de freiner l’évolution de l’arthrose ?
Pas mal d’ouvrages scientifiques ont parlé du pouvoir de la glucosamine à ralentir l’évolution de l’arthrose sur le long terme, après un traitement d’une durée de 2 à 3 ans. L’essai clinique ayant le plus duré est celui présenté dans cet ouvrage scientifique datant de 2008, écrit par Bruyere O et son équipe. Pendant 8 longues années, ces chercheurs ont essayé de suivre de près l’état de santé de 340 patients souffrant d’arthrose avec un risque élevé de subir une arthroplasie du genou. Une arthroplasie du genou est une opération qui consiste à remplacer partiellement ou totalement par une prothèse les articulations endommagées au niveau du genou.
Après un traitement continu à base de sulfate de glucosamine ou de placebos pendant 3 ans, les patients ont été de nouveau contactés pour un contrôle systématique. 81 % des patients, soit 275 personnes, ont répondu à l’appel et pu être contrôlés. Les résultats de cet examen ont montré qu’il n’y avait pas eu une trop grande différence entre l’état de santé des sujets ayant pris seulement des placebos et celui des patients sous glucosamine.
Le traitement fut arrêté, par contre les sujets testés sont régulièrement contrôlés. À la fin de l’essai clinique, c’est à dire 5 ans après l’arrêt du traitement, le dernier examen effectué chez ces patients a montré que les individus sous placebo n’ont connu aucune amélioration particulière sur leur santé. Le niveau de risque de subir une arthroplasie du genou reste élevé. Par contre, chez les patients ayant pris de la glucosamine pendant ces 3 ans, une nette amélioration de 57 % de leur état de santé a été constatée.
La prise de cette molécule sur plus de 12 mois a eu un effet à long terme sur la santé des articulations. Même après l’arrêt du traitement, une régénération continue des tissus conjonctifs a été remarquée et ces individus n’auront pas à passer par la case chirurgie (8). Il nous faut d’autres essais cliniques de plus grande envergure sur l’homme avant de pouvoir confirmer ce bienfait.
Est-ce un remède pour apaiser les symptômes de la lombalgie ?
Des chercheurs de l’hôpital universitaire d’Oslo en Norvège ont aussi essayé de voir l’effet de ce glucide sur la lombalgie et l’arthrose lombaire chronique. Leur étude a été effectuée sur un échantillon de 250 individus âgés de plus 25 ans, souffrant de ces maladies.
Pendant 6 mois, ces patients ont reçu tous les jours soit 1 500 mg de glucosamine par voie orale, soit du placebo pour servir de témoins. Trois contrôles ont été ensuite réalisés, le premier 3 mois après la première prise des compléments alimentaires, le second à la fin du traitement de 6 mois et le dernier 6 mois après l’arrêt des médicaments. Diverses méthodes d’évaluation ont été adoptées à chaque contrôle, tels que RMDQ (Roland Morris Disability Questionnaire) et EQ-5D (EuroQol-5 Dimensions). Ce sont des techniques pour évaluer la qualité de vie des patients.
Les résultats ont démontré qu’il n’y avait eu aucune différence importante entre l’état de santé des sujets sous placebo et celui des patients sous glucosamine au départ. Les symptômes ne sont significativement réduits qu’après plusieurs mois, 6 mois au moins. Conclusion, un traitement de longue durée à base de cette molécule permet de soulager la lombalgie et les douleurs liées à une arthrose lombaire (9). Le manque d’études observationnelles ne permet pas de confirmer la réelle efficacité de cette molécule naturelle sur cette pathologie. Il est encore tôt pour conclure sur sa capacité à soulager les symptômes de la lombalgie.
Est-elle indiquée pour accélérer la guérison après des accidents ?
La capacité de cette substance active à accélérer la guérison des blessures touchant les articulations du genou, dues à des accidents, a été aussi mise en évidence par certaines expériences scientifiques. Cette étude randomisée en double aveugle menée sur 106 athlètes masculins en fait partie.
Pendant 4 semaines, ces sportifs ont administré 1 500 mg de ce glucide au quotidien ou un placebo. Le niveau des douleurs et la capacité fonctionnelle de ces sujets ont été évalués au 7ème, 14ème, 21ème et 28ème jour du traitement. Au début, la différence entre leurs états de santé n’a pas été significative. Au terme du traitement par contre, les chercheurs ont remarqué que les patients du groupe glucosamine ont pu fléchir facilement leurs genoux sans problème, contrairement à ceux du groupe placebo qui ont eu encore du mal à effectuer des mouvements plus intenses (10). Des études complémentaires sur l’homme restent toutefois nécessaires pour confirmer cette propriété.
Bien choisir sa glucosamine en gélules
Pour profiter de tous les bienfaits apportés par la glucosamine, il convient de prendre en compte ces quelques critères de qualité au moment de l’achat :
– Préférer les compléments alimentaires qui proposent du sulfate de glucosamine. C’est la forme la plus testée et reconnue scientifiquement plus efficace.
– Opter pour les gélules avec un dosage élevé de glucosamine. Il faut en effet 1 500 mg de cette molécule par jour pour voir les résultats. Donc, penser à vérifier que le complément alimentaire ne renferme pas trop d’additifs ou de minéraux et que la quantité réelle de glucosamine de base n’est pas trop infime. Il faut dans les 80 % pour plus d’efficacité. Par exemple, pour une gélule de 750 mg de sulfate de glucosamine, il faut qu’il y ait au moins dans les 595 mg de glucosamine de base. Certains fabricants proposent des dosages trop bas, avec seulement 20 % de glucosamine de base après déduction des sels minéraux et des autres additifs chimiques.
– Penser aussi à regarder dans la liste des ingrédients que le produit contient des substances capables de favoriser l’absorption de cette molécule, vitamines E et C, sulfate de chondroïtine, etc. Autrement, il faut les prendre à part ; ce qui n’est pas très pratique.
Glucosamine : Posologie et interaction avec d’autres produits
Il faut un dosage allant de 1 500 à 3 000 mg par jour d’après les expériences scientifiques avec des résultats concluants, pour une efficacité optimale de ce produit. La durée du traitement dépendra de l’importance du trouble articulaire. L’utilisation prolongée de ce complément alimentaire, jusqu’à 3 ans, n’a révélé aucun effet secondaire jusque-là.
Chez certaines personnes sensibles, un dosage plus élevé que la dose de base de 1500 mg par jour peut entrainer quelques désagréments, tels que selles molles ou malaises gastro-intestinaux mais dans des cas rares.
Pour ceux qui sont allergiques aux crustacés, une étude clinique a clairement démontré que cette molécule –en dépit du fait qu’elle soit extraite de la chitine des carapaces de crustacés– ne cause pas de réactions allergiques (11). Mais pour ceux qui hésitent quand même à en prendre et pour les végétariens, il existe des gélules qui proposent de la glucosamine synthétisée à partir de végétaux.
Ce complément aliment est à éviter durant la grossesse et pendant la période de lactation, du fait d’un manque de données suffisantes en termes de toxicologie. Noter également que ce produit peut interagir avec les médicaments anticoagulants à l’instar de la Coumadin. Pour limiter les risques d’effets indésirables, soyez prudent en demandant à votre médecin ou un praticien de santé le dosage qui vous convient le mieux. Attention, vous ne devez jamais prendre un complément alimentaire sans surveillance médicale.
Références :
(1) Heller L. « U.S glucosamine grows slow, lags global sales », Nutra Ingredients USA, 2009.
(2) Georg Ledderhose (1876). « Über salzsaures Glycosamin ». Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft. 9(2):1200-1201.
(3) Persiani S, Rotini R, Trisolino G et al. (July 2007). « Synovial and plasma glucosamine concentrations in osteoarthritic patients following oral cristalline glucosamine sulphate at therpeutic dose ». Osteoarthritis and cartilage/OARS, Osteoarthritis Research Society. 15(7):764-72.
(4) Persiani S, Roda E, Rovati LC, Locatelli M, Giacovelli G, Roda A. (December 2005). « Glucosamine oral bioavailability and plasma pharmacokinetics after increasing doses of crystalline glucosamine sulfate in man ». Osteoarthritis and Cartilage/OARS, Osteoarthritis Research Society. 13(12):1041-9, PMID 16168682.
(5) Das A Jr et al. « Efficacy of a combination of FCHG49 glucosamine hydrochloride, TRH122 low molecular weight sodium chondroitin sulfate and manganese ascorbate in the management of knee osteoarthritis ». Osteoarthritis Cartilage. 2000.
(6) Leffler CT et al. « Glucosamine, chondroïtin and manganese ascorbate for degenerative joint disease of the knee or low back: A randomized, double-blind, placebo-controlled pilot study ». Mil Med 1999.
(7) Nakamura H et al. « Effects of glucosamine administration on patients with rheumatoid arthritis ». Rheumatol Int. 2007.
(8) Bruyere O et al. « Total joint replacement after glucosamine sulphate treatment in knee osteoarthritis: Results of a mean 8-year observation of patients from two previous 3-year, randomised, placebo-controlled trials » Osteoarthritis Cartilage. 2008.
(9) Philip Wilkens MChiro, Inger B Scheel PhD, Oliver Grundnes Phd et al. « Effect of glucosamine on pain-related disability in patients with chronic low back pain and degenerative lumbar osteoarthritis ». Jama 2010;304(1):45-52.
(10) Ostojic SM et al. « Glucosamine administration in athletes: Effects on recovery of acute knee injury ». Res Sports Med. 2007 Apr-jun.
(11) Villacis J, Rice TR et al. « Do shrimp-allergic individuals tolerate shrimp-derived glucosamine? ». Clin Exp Allergy. 2006 Nov;36(11):1457-61.