Qu’est ce que la douleur au pénis ? Quelles peuvent être les différentes causes ? Quels sont les autres symptômes à connaitre ? Comment la soulager ? Ce dossier fournit plus d’informations sur ce sujet. Elles ne remplacent pas toutefois ce que conseille un professionnel de santé.
Sommaire
Présentation de la douleur au pénis
La douleur au pénis, ou l’algie pénienne, peut être décrite comme un sentiment d’inconfort ou une impression de souffrance au niveau de cet organe mâle. Cette gêne se présente sous diverses formes, mais dans la plupart des cas lorsque le pénis est en érection. Cet organe est enflé, se durcit et se redresse comme dans le cas d’une érection, qui n’a pas été pourtant provoquée par de l’excitation ou des pensées sexuelles.
Il n’y a aucune raison de s’inquiéter lorsque la malaise est passagère. Cependant, si la douleur au pénis persiste plus d’une heure, ou bien si la verge se courbe douloureusement au moment du rapport sexuel ; il convient de consulter un médecin. Cette sensation de mal être peut être le signe d’une infection.
Causes de la douleur au pénis
La douleur ressentie au niveau du pénis peut avoir diverses causes. Seuls les examens, tels que l’analyse de sang, l’IRM, les prélèvements, permettent de les mettre en évidence. Il peut s’agir :
– d’une fracture de la verge due à un accident ou un choc brutal au moment du rapport sexuel. Ce genre d’accident survient lorsque les mouvements effectués au cours des ébats amoureux sont trop rapides et violents ;
– d’un priapisme, pathologie qui consiste en une érection anormalement prolongée du pénis en l’absence de toute stimulation ;
– d’une lésion des tissus érectiles due à une érection prolongée, telle que dans le cas de la maladie de La Peyronie. De tels dommages peuvent aussi survenir en cas de diabète ou d’intoxication alcoolique ;
– d’une infection ou d’une inflammation du gland, à l’instar de la balanite ;
– d’un cancer de la verge, causé par des infections virales non traitées, comme le papillomavirus ;
– d’une dermite d’irritation qui résulte d’une hygiène défectueuse, ou d’une dermite caustique due à un lavage trop fréquent ;
– d’une compression du nerf pudental ;
– d’une maladie sexuellement transmissible (MST) ;
– de piqûres d’insectes.
À noter : la douleur au pénis peut être due à une inflammation liée à un (ou plusieurs) rapport(s) sexuel(s). En effet, les rapports sexuels peuvent entraîner des irritations, et une augmentation de la PGD2, une prostaglandine inflammatoire après éjaculation. Ce phénomène est bien documenté et il est dans ces cas la conseillé de se supplémenter en quercétine à raison de 500mg une à deux fois par jour avec beaucoup d’eau, jusqu’à disparition totale des symptômes.
Manifestation de la douleur au pénis
Les symptômes d’une algie pénienne varient bien évidemment en fonction de son type.
– S’il s’agit d’une fracture, on constate une déformation de la verge accompagnée d’un hématome et de douleurs vives. Le patient a également du mal à uriner.
– La maladie de La Peyronie, elle, entraîne une déviation du pénis en érection, et engendre un dysfonctionnement érectile. À l’état flaccide, il est possible de constater sous l’effet d’une palpation des plaques indurées d’un ou des corps caverneux.
– Dans le cas d’une infection, d’une dermite ou d’une MST, l’algie pénienne s’accompagne de rougeurs, de pustules, de démangeaisons, de brûlures, et des fois d’écoulements purulents.
– Lors d’une lésion cancéreuse du pénis, des saignements sont observés.
Traitement de la douleur au pénis
L’automédication n’est pas très prudente en cas de douleur pénienne. L’application de glaçon soulage les maux, mais ne permet pas de venir à bout du problème. Sans prise en charge immédiate, l’affection risque d’évoluer et d’entraîner d’autres complications, telles que dommages permanents des tissus, impuissance, ou encore difformité.
– Dans le cas d’un léger traumatisme, une simple prise d’anti-inflammatoires et d’antalgiques suffit. Par contre, pour les formes plus graves, telles que fracture, rupture de l’albuginée, ou déchirure, une intervention chirurgicale est essentielle.
– Le traitement de la maladie de La Peyronie consiste en une injection locale de Vérapamil dans les plaques durcies. Des essais cliniques ont aussi montré que la prise de 200 mg de vitamine E à raison de trois fois par jour est aussi efficace. Il nous faut d’autres preuves scientifiques pour confirmer les bienfaits d’une telle supplémentation. (1)
– En cas d’infection, l’administration d’antibiotique associée ou non à l’application de crème est recommandée. La circoncision ou la plastie du prépuce est de mise, dans le cas d’une surinfection. (2)
– En cas de difformité de cet organe ou de lésions des tissus, certains spécialistes conseillent l’option chirurgie, qui consiste à couper les tissus durcis avec de la peau plus souple, ou bien la thérapie par ultrasons pour les assouplir.
Des solutions naturelles ?
Si la cause doit absolument être déterminée par un examen médical approfondi, des solutions naturelles peuvent en tout cas aider le patient notamment sur deux points clés :
Anti-inflammatoire naturel : La bromélaïne pour les œdèmes et l’inflammation localisée pouvant causer la douleur au pénis : 4 à 8 gélules de bromélaïne dosée à 500mg et d’une activité enzymatique de 5000GDU par jour en dehors des repas, jusqu’à la fin des symptômes. Le curcuma est également un puissant anti-inflammatoire naturel.
Pour votre sécurité toutefois, veuillez toujours consulter un médecin avant d’entamer un quelconque traitement. Ces solutions naturelles sont juste données à titre informatif.
Pour en savoir plus, vous pouvez vous référer à notre guide d’achat sur le curcuma bio :
Antibiotique naturel : La berbérine étant un très puissant antibiotique naturel prouvé sur un large spectre d’action, elle peut aussi venir en soutien contre les éventuelles infections. Ce complément est d’autant plus intéressant qu’il est aussi efficace contre les fongiques et virus. Prendre 2 à 3 gélules de 300mg de berbérine pure par jour jusqu’à la fin des symptômes.
Références :
(1) Pryor JP, Farell CR, « Controlled clinical trial of vitamin E in Peyronie’s disease ». Prog Reprod Biol Med. 1983;9:41-45.
(2) Barber NJ, Chappell B, Carter PG, Britton JP, « Is preputioplasty effective and acceptable? », J R SocMed, vol. 96, no 9, 2003, p. 452-453.