Le chardon-Marie est connu pour ses effets bénéfiques pour le foie. Mais quelle est la source de son pouvoir ? Cette plante possède-t-elle d’autres propriétés médicinales ? Est-il possible de trouver du Chardon-Marie bio sur le marché de la phytothérapie ? Ce billet dévoile les bienfaits de cette plante médicinale selon la science. Il s’agit de simples résumés des tests menés sur le chardon-marie, et donc ne peuvent pas remplacer les conseils d’un médecin.
Chardon-Marie : la plante incontournable du foie
Plante bisannuelle aux multiples vertus, le chardon-Marie a suscité l’intérêt des scientifiques depuis toujours. De ce fait, plus de 200 expériences ont déjà été réalisées sur cette plante. Ainsi, cela a permis de mettre en évidence ses propriétés bénéfiques sur le foie. C’est une des rares plantes médicinales qui renferment des substances actives puissantes. Ces dernières seraient capables de traiter les différentes affections touchant cet organe. Il s’agit de la silybine, la silydianine et de la silychristine. En effet, ces trois principes actifs puissants forment le célèbre complexe hépatoprotecteur : la silymarine. Le chardon-Marie renferme d’autres composants actifs, tels que des acides gras, des amines et d’autres flavonoïdes, avec des propriétés médicinales appréciables qui sont aussi d’une grande utilité (1).
Sommaire
Les principes actifs du chardon-Marie et leurs actions respectives
La silybine
Principal constituant de la silymarine, la silybine (appelée également silibinine) est un mélange de flavonolignanes reconnu pour ses propriétés anti-hépatotoxiques et protectrices du foie. D’ailleurs, cet ingrédient puissant entre depuis quelques années dans la conception de diverses solutions injectables. Par conséquent, ces dernières sont dédiées au traitement rapide des infections sévères dues à des empoisonnements à l’amanite phalloïde, ou au calice de la mort. Très souvent les champignons vénéneux causent des accidents mortels en raison de leur forte ressemblance avec les espèces comestibles. Dans certains pays européens comme l’Allemagne, la prescription du chardon-Marie pour bloquer l’effet des champignons amanites est très courante (2).
Les analyses chromatographiques menées par les scientifiques ont permis d’identifier ce flavonolignane dans les extraits des graines du chardon-Marie. À juste titre, d’après les résultats des recherches, la concentration en silybine est de 45,91mg/g, à 220 bar et à 40°C (3).
La silydianine
La silydianine vient après la silybine, avec un taux de concentration à hauteur de 38,87mg/g. Ce flavonolignane possède également une propriété protectrice vis-à-vis des cellules du foie. Toutefois, il demeure moins puissant que la silybine. Deux tests ABTS et DPPH ont également permis de constater l’activité antioxydante de cette substance sur les cellules cancéreuses (3).
La silychristine
La silychristine est, dans l’ensemble, la moins importante parmi les composants de la silymarine. Les analyses chromatographiques ont ainsi montré une concentration de 31,97mg/g, à 220 bar et à 40°C. Ce flavonolignane agirait également sur les radicaux libres, grâce à son effet antioxydant. Par ailleurs, les mêmes expérimentations ont mis en évidence son activité cytotoxique vis-à-vis des cellules cancéreuses (3).
Silymarine : le complexe hépatoprotecteur du chardon-Marie
Ensemble formant la silymarine, ces flavonolignanes assureraient la protection des cellules du foie ou les hépatocytes. En effet, ils inhibent l’activité de toutes substances étrangères qui peuvent leur être nuisibles, telles que les toxines, les produits chimiques, les radicaux libres et même les poisons. D’autre part, ce complexe flavonoïde aurait aussi le pouvoir de pénétrer dans les hépatocytes et stimuler la production d’enzymes, essentielles au maintien du bon fonctionnement du foie. La présence de ces enzymes permettrait, en outre, la régénération des cellules endommagées dans des cas de cirrhose, d’hépatite virale ou autres troubles hépatiques.
Les autres principes actifs de la plante
Le chardon-Marie est également apprécié pour son apport élevé en acides gras. D’après les expériences scientifiques, l’huile extraite de cette plante médicinale renferme des acides gras essentiels. Effectivement, on y trouve de l’acide linoléique à hauteur de 65,22 % de sa composition, l’acide oléique à 27,01 %, et des acides gras saturés, comme l’acide palmitique à 12,12 % (3).
L’acide gras linoléique ou AL joue un rôle vital dans l’organisme. En effet, il sert de précurseur à d’autres acides gras. Ces derniers possèdent d’une part des propriétés anti-inflammatoires, stimulatrices du système immunitaire et protectrices du système cardio-vasculaire. D’autre part, ils assurent une fonction de médiateurs de réactions allergiques (4).
L’acide oléique et l’acide palmitique jouent également des rôles importants au sein de l’organisme. Ainsi, ils sont des sources d’énergie métabolique et font partie des acides gras qui permettent à notre corps de stocker environ 9 kcal, soit 37kJ, d’énergie par gramme de lipides.
Le chardon-Marie contient aussi des amines naturelles qui contribueraient activement aux différents processus physiologiques de l’organisme, à savoir l’histamine et la tyramine. Ces amines favorisent par exemple la sécrétion et l’écoulement de la bile, importante pour le bon fonctionnement du foie. Elles participeraient également à la sécrétion de l’acide gastrique, la modulation des réactions inflammatoires et immunologiques, la régulation de la microcirculation, ainsi que la neurotransmission, selon certaines études (5).
Les effets bénéfiques du chardon-Marie sur le foie
Un stimulant de la fonction hépatique ?
Les qualités du chardon-Marie à stimuler la fonction hépatique ont été exploitées depuis plusieurs siècles. En effet, on emploie cette plante en cas de dysfonctionnement lié à une affection ou bien à une forte accumulation de substances étrangères (telles que les toxines, l’alcool, les matières grasses ou le sucre par exemple). Dans la médecine traditionnelle, on conseille la consommation des capitules floraux bouillis pour améliorer et nettoyer le foie, ainsi que pour stimuler la sécrétion biliaire. Il est important de rappeler que cet organe joue un rôle d’épurateur et une fonction antitoxique dans l’organisme en retenant toutes substances nuisibles ingérées, avant le passage des nutriments dans le sang. La phytothérapie moderne reconnait aussi cette propriété du chardon-Marie. Meilleur que l’artichaut, le chardon-Marie est recommandé pour traiter l’insuffisance hépatique.
Un régénérateur des hépatocytes ?
Les hépatocytes constituent près de 70 % des cellules du foie. Avec l’aide de leurs enzymes et organites, ces cellules assez particulières assurent des fonctions métaboliques essentielles pendant la digestion. Celles-ci interviennent entre autres dans le traitement des substances toxiques pour l’organisme, et l’excrétion des pigments (6). Ce sont de véritables minuscules usines biochimiques souvent exposées à des éléments dangereux. Et ce n’est pas étonnant si ces cellules subissent d’importants dommages notamment en cas d’infection virale, de trouble hépatique sévère ou d’intoxication du foie.
Les effets régénérateurs et hépatoprotecteurs du chardon-Marie ont été évalués chez des ouvriers hongrois souvent exposés à des solvants industriels. Autrement dit, ces solvants renfermant des produits chimiques dangereux, dont le toluène. Durant 30 jours, ces travailleurs ont été soumis à un traitement à base de chardon-Marie. Ce qui a permis de constater une importante amélioration de la fonction hépatique et de l’activité plaquettaire. Le pouvoir de cette plante médicinale à protéger et à réparer les cellules du foie s’expliquerait par la présence en grande quantité de flavonoïdes à effet antioxydant dans sa composition (7).
D’autres études cliniques plus approfondies sur l’homme demeurent toutefois nécessaires pour vérifier cette capacité de la plante à régénérer les cellules du foie. Les preuves actuellement disponibles ne suffisent pas pour conclure sur cet effet.
Une efficacité contre les problèmes du foie ?
Les scientifiques sont unanimes quant au fait que le chardon-Marie est efficace pour traiter tous problèmes touchant le foie. C’est un remède mondialement reconnu, et prouvé par les essais cliniques. Il serait également efficace contre la cirrhose, les hépatites A, B et C, la jaunisse, les infections, l’inflammation, et les lésions dues à l’abus d’alcool. Les principes actifs du chardon-Marie empêcheraient en fait le développement de ces maladies. Par ailleurs, ils minimisent leurs effets sur la santé, et réparent progressivement les cellules endommagées. En cas d’hépatite C, entre autres, les essais cliniques ont mis en évidence l’action inhibitrice de la silymarine sur l’ARN polymérase ARN-dépendante du virus (8).
La médecine moderne et la phytothérapie n’ont pour autant reconnu ces bienfaits que dans les années soixante. De nos jours, le chardon-Marie se pose comme composant principal de plusieurs préparations pharmaceutiques destinées au traitement des divers troubles hépatiques. La commission E allemande et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont autorisé l’utilisation des extraits normalisés à 70 – 80 % de cette plante médicinale, pour venir à bout de ces maladies.
Une propriété réparatrice du foie ?
Une autre qualité du chardon-Marie serait de réparer le foie endommagé par les différentes affections. Parmi celles-ci, il y a la cirrhose qui résulte d’une consommation chronique d’alcool, d’une accumulation de graisses, de déficits enzymatiques, d’une infection virale hépatotrope ou d’une maladie auto-immune. Les expériences permettant de constater son effet régénérateur ne manquent pas.
Une étude clinique réalisée dans les années 90 sur des sujets diabétiques atteints de cirrhose a démontré que la silymarine est capable de renouveler les tissus du foie devenus cabossés et durs à cause d’une consommation abusive d’alcool (9). Cette substance active revêt d’une propriété unique. Elle stimule la production de glutathion ou GHS dans l’organisme. C’est un puissant antioxydant produit naturellement par l’organisme, mais également présent dans les plantes. Il est essentiel à la vie des cellules et à la prévention des dommages causés par les radicaux libres, et certains produits néfastes comme les métaux lourds et les peroxydes. Notons que l’excès de consommation d’alcool peut cependant finir par épuiser le GHS au fil du temps. Ce qui risque alors d’affaiblir le foie et le rend vulnérable aux substances toxiques, dont fait partie l’éthanol (10).
Une autre expérimentation randomisée en double aveugle menée sur des patients cirrhotiques a également permis de constater l’effet bénéfique de la silymarine sur les anomalies structurelles du foie et les bouleversements de son fonctionnement (11). Des études complémentaires sont toutefois nécessaires avant de confirmer la capacité de cette molécule à renouveler les tissus du foie.
Chardon-Marie : Autres bienfaits thérapeutiques ?
Un effet sur le diabète de type II ?
Le chardon-Marie pourrait aussi servir aux personnes diabétiques grâce à sa capacité à éliminer les radicaux libres. De plus, il serait capable d’inhiber l’aldose réductase. Dans une expérimentation randomisée en double aveugle réalisée sur 56 patients souffrant de diabète II, l’apport de silymarine d’environ 600 mg par jour fractionné en deux ou trois doses a donné des résultats significatifs. Une nette amélioration de la santé a été constatée chez les patients après un traitement quotidien de mois.
Les résultats des recherches ont montré que la silymarine est apte à réduire la résistance à l’insuline et à contrôler le taux de glycémie dans le sang. Ce qui n’était pas le cas des patients sous placebo. Associé à des plantes médicinales avec une synergie positive, comme le ginseng et le gymnema, l’effet antidiabétique du chardon-Marie est optimisé (12). D’autres études cliniques sont essentielles avant de confirmer ces qualités thérapeutiques. Les quelques expériences conduites sur de faibles échantillons d’individus ne suffisent pas pour conclure sur l’effet antidiabétique de cette plante.
Une action préventive et bénéfique contre les cancers ?
Des études scientifiques ont également avancé la capacité de la silymarine du chardon-Marie à combattre et prévenir divers types de cancer. La raison en est simple. Cette substance active est non seulement un antioxydant puissant, capable d’éliminer les radicaux libres et de stopper la propagation des cellules cancéreuses ; mais a également un pouvoir immunomodulateur. Cette action lui permet d’agir sur le système immunitaire affaibli en le boostant, selon certaines études (13).
D’après d’autres ouvrages scientifiques, une dose quotidienne de silymarine allant de 420 à 480 mg par jour devrait suffire pour obtenir l’effet désiré (14). Jusque-là, aucune dose maximale de silymarine à prendre par jour n’a été encore définie. Sa prise ne présenterait aucun danger pour l’organisme. Attention quand même, il ne faut toutefois pas en abuser. Néanmoins, les effets indésirables notés à ce jour sont de légers troubles gastro-intestinaux rencontrés en cas de surdosage. Il nous faut d’autres études cliniques sur l’homme avant de pouvoir confirmer le pouvoir anticancéreux de ce principe actif. Non seulement les preuves scientifiques manquent encore, mais en plus aucune molécule naturelle n’a été validée à ce jour comme efficace contre les cancers.
Capacité à éliminer les substances médicamenteuses ?
Le chardon-Marie a aussi fait ses preuves dans l’élimination des substances médicamenteuses cumulées par le foie. La prise de médicaments pendant une longue durée finit souvent par détruire les tissus vivants et entraîner un dysfonctionnement de cet organe. Les principes actifs du chardon-Marie pourrait moduler les enzymes responsables de l’élimination de ces substances étrangères, à savoir les cytochromes P450 3A4 et P450 2C9.
Ceux qui suivent un quelconque traitement sont donc tenus de le signaler à leur médecin avant de prendre du chardon-Marie. Par conséquent, il s’agit d’éviter les effets indésirables liés à l’interaction entre les principes actifs. Cette plante médicinale agit, en effet, directement sur le taux de concentration des médicaments, en le réduisant ou l’augmentant (15). D’autres expériences sur des modèles humains restent nécessaires pour vérifier cette action.
Un allié pour éliminer les mauvaises graisses ?
Administrer du chardon-Marie en complément alimentaire, ou dans le cadre d’un régime amaigrissant pourrait contribuer à l’élimination des graisses cumulées par le foie. Ce serait aussi efficace pour réduire le taux de mauvais cholestérol dans le sang. Cette plante médicinale serait une excellente alliée dans la perte de poids. Les mêmes expériences réalisées sur de patients diabétiques de type II (mentionnées précédemment) ont permis de mettre en évidence l’effet de la silymarine sur les taux de LDL (Low-density lipoprotein) et de HDL (High-density lipoprotein) dans le sang.
D’après d’autres expériences, la silymarine possède aussi le pouvoir de réduire le taux d’acides aminés libérés en trop par le foie. Cette libération se fait suite à la destruction des tissus par les radicaux libres ou autres substances nocives auxquelles l’organisme est souvent exposé. Néanmoins, cet excès d’acides aminés ne demeure pas sans effet sur le foie. Souvent, ceci entraîne une sévère inflammation de cet organe et favorise la production de composés néfastes au foie, les leucotriènes (16).
Où acheter du chardon-Marie bio de qualité ?
Choisir un extrait sec !
L’objectif étant d’avoir avant tout des effets santé, il faut donc être sûr de choisir un produit concentré en principes actifs. L’idéal est alors de préférer l’extrait sec plutôt que la simple poudre de plante.
Les meilleurs extraits secs de chardon-Marie possèdent le double titrage suivant : 80% de silymarine et 30% de silybine. Méfiez-vous donc si vous voyez des pourcentages totalement farfelus supérieurs à ces taux. À ce propos, vous pouvez consulter les résultats de notre enquête : Chardon-Marie avec plus de 30% en silybine : possible ?
Choisir un extrait bio
Bien évidemment, toujours préférer une qualité bio et bien vérifier que cette qualité n’altère pas la concentration du produit et par conséquent son efficacité. Il faudra toujours vérifier que le produit soit labellisé et hautement concentré pour s’assurer de consommer la meilleure qualité de chardon-Marie.
Posologie recommandée
Pour un simple entretien du foie ou une cure détox : une seule gélule de 200mg par jour pendant le repas principal suffit. Une cure à suivre pendant un mois, et à renouveler 3 ou 4 fois dans l’année au minimum, ou aussi souvent que possible.
Pour les cas plus avancés : prendre une gélule de 200mg à chaque repas, soit 2 à 3 gélules par jour pendant 2 mois. Puis une gélule par jour pendant 2 ou 3 mois après une pause de quelques jours.
Dans tous les cas, pensez toujours à consulter votre médecin pour un usage sécurisé de ce complément alimentaire. Ces dosages sont juste à titre informatif. Notons par ailleurs qu’il n’est pas prudent de prendre des suppléments sans supervision médicale.
Pour plus d’informations vous pouvez lire notre guide d’achat sur le chardon-Marie bio :
Références :
1. Kroll D.J, Oberlies N.H, Shaw H.S, « Milk thistle nomenclature : Why it matters in cancer research and pharmacokinetic studies« . Integrative cancer therapies 6, 110-9.
2. G. Csomos, K. Hruby, M. Fuhrmann, H. Thaler, « Chemotherapy of amanita phalloides poisoning with intravenous silibinin« . Human toxicology 2, 183-195.
3. Neïla Barth, Ben Rahal, Danielle Trabelsi-Ayadi. Dossier : « Analyse chromatographique des flavonolignanes dans les extraits des graines du chardon-Marie ». Université de Carthage Tunisie.
4. Jacques Borel, Alain Randoux. Biochimie dynamique, p 110.
5. L. Galoppin, C. Ponvert. « L’histamine », revue française d’allergologie et d’immunologie clinique vol.37, n°7, 1997, p 865-880.
6. Ducan S.A, Lemaigre F.P, Si-Tayeb K. « Organogenesis and development of the liver » Dev cell 2010, 18: 175-189.
7. Demeter I., Szilard S., Szentgyorgyi D. « Protective effect of milk thistle extract in workers exposed to organic solvants », 1988, 45.
8. Dossier : « Silibinin and related compounds are direct inhibitors of hepatitis C virus RNA dependent RNA polymerase ».
9. Velussi M et al. « Long term treatment with an antioxidant drug (silymarin) is effective on hyperinsulinemia, exagenous insulin need and malondialdehyde levels in cirrhotic diabetic patients« . J Hepatol, 1997, 26: 871-879.
10. Paolicchi A., Pompella A., Visvikis A. « The changing faces of gluthathione, a cellular protagonist ». Biochemical pharmacology 66, p 1499-1503.
11. Salmi H.A, Sarna S. « Effect of silymarin on chemical, functionnal and morphological alterations of the liver, a doubled-blind controlled study ». Scand J gastroenterol, 1982, 17: p 517-521.
12. « The efficacy of Silybum marianum (L.) Gaertn. (silymarin) in the treatment of type II diabetes: A randomized, double-blind, placebo-controlled, clinical trial ». Phytotherapy Research 20 (12), 2006, 1036–1039
13. Ramasamy K., Agarwal R. « Multitargeted therapy of cancer by silymarin », Cancer Letter, vol. 269, no 2, 2008, p. 352-362
14. Rainone, Francine. « Milk Thistle ». American Family Physician, 2005, p 1285–1288
15. Venkataramanan R, Ramachandran V, Komoroski BJ,et al. “Milk thistle, a herbal supplement, decreases the activity of CYP3A4 anduridine diphosphoglucuronosyl transferase in human hepatocyte cultures”. Drug Metab Dispos. 2000 Nov., p 1270-1273
16. Murray, The Healing Power of Herbs, 244.
17. chardonmarie.fr