Réputée pour son pouvoir d’améliorer l’espérance de vie, la Carnosine est une molécule issue de la digestion de la viande. Qu’est-ce qu’il faut savoir sur ce dipeptide ? Quel apport recommandé au quotidien ? Quels sont ses bienfaits sur la santé d’après la science ? Quelle posologie prendre en cas de traitement ? La carnosine existe-t-elle dans une forme bio ? Où acheter de la carnosine de qualité ? Ce billet dévoile tous les secrets de cette molécule. Il convient de noter que ces informations ne remplacent pas l’avis d’un professionnel de santé.
Sommaire
Carnosine, supplément alimentaire pour la longévité
Faisant l’objet de plusieurs recherches scientifiques depuis plus d’une vingtaine d’années, la carnosine possède d’innombrables propriétés médicinales qui ont attiré l’attention des chercheurs, issus des quatre coins du globe. Dans les années 90, les premières découvertes ont rapporté en effet sa faculté de prolonger la durée de vie des cellules humaines.
Plus tard, d’autres scientifiques ont aussi avancé que cette substance est capable de s’opposer à la glycation, un des principaux facteurs de vieillissement accéléré des différents tissus et de développement de nombreuses maladies telles que la cataracte, l’insuffisance rénale, l’artériosclérose, et bien d’autres encore.
La carnosine serait-elle alors la solution pour améliorer la longévité et avoir une santé de fer à n’importe quel âge ? Les quelques lignes ci-après dévoilent les résultats des études menées sur ce peptide.
Présentation et découverte de la carnosine
La carnosine est un dipeptide du même ordre que la balénine et l’ansérine, résultant de la digestion de la viande. Rappelons au passage que les protéines ingérées par l’organisme sont digérées en acides aminés et en dipeptides (avec deux résidus d’acides aminés liés entre eux par une liaison peptidique), qui sont rapidement absorbés. Ces dipeptides sont en effet connus pour activer les cellules G qui se logent au fond de l’estomac, responsables de la sécrétion de la gastrine.
La carnosine a été identifiée et isolée par le biochimiste russe Vladimir Sergeevich Gulevich vers la fin des années 1800 (1). Cette substance répond également au nom scientifique de β-alanyl-L-histidine du fait que c’est un dipeptide de la bêta-alanine et de l’histidine. Chez les mammifères, y compris l’Homme, ce peptide se concentre surtout dans le cerveau et les tissus musculaires, dont les muscles du cœur (2).
Son taux connait, cependant, une importante baisse au fil du temps, jusqu’à moins de 63 % de sa quantité de l’âge de 10 ans, vers l’âge de 70 ans. Cette réduction est une des principales causes du relâchement ainsi que de la perte musculaire. La carnosine assure en effet une fonction de protection vis-à-vis des parois des cellules qui constituent les muscles. (3)
Apport recommandé en carnosine
Une alimentation carnée, à base de viande rouge, apporte en moyenne 250 mg de carnosine, selon les différentes constatations. Comme il a été mentionné précédemment, ce dipeptide se trouve uniquement dans les chairs des mammifères. Un régime alimentaire privilégiant la consommation de viandes de volaille ou de poissons, ainsi qu’un régime végétarien ne permettent donc pas d’en bénéficier. De plus, cet apport n’est pas suffisant pour profiter réellement des effets thérapeutiques de la carnosine.
Dose active
Les 250 mg de carnosine absorbés par l’organisme sont en effet dégradés en un rien de temps par l’enzyme carnosinase. Celui-ci a pour rôle d’hydrolyser ce dipeptide et autres peptides dotés de L-histidine dans leurs chaines d’acides aminés (4). Pour une demi-vie prolongée de ces résidus d’acides aminés dans le sang et un traitement à base de carnosine efficace, il faut donc une dose supplémentaire de 1 000 mg par jour. Cette dose permet en fait d’inhiber l’action de la carnosinase. Or, un déficit de cette enzyme entraîne l’augmentation du taux de carnosine dans le sang (5).
Une expérience effectuée en 2005 a permis de mettre en évidence ce fait. Les sujets soumis au test ont été départagés en deux groupes, dont l’un prenait aux heures des repas un hamburger, et l’autre, en plus d’un repas complet, une dose de carnosine de 1 000 mg. Après 5-6 heures qui suivent l’ingestion des aliments, les volontaires ont subi un test sanguin.
D’après les résultats, aucune trace de carnosine n’a été trouvée chez ceux qui n’ont pris que de la viande rouge. Ce qui n’était pas le cas chez ceux qui ont pris des compléments alimentaires. En effet, la carnosine était encore présente dans leur sang, et une vigueur physique impressionnante a été en plus remarquée chez eux. (6)
L’une des plus grandes découvertes
Le Dr Sergey Stvolinsky, scientifique hautement considéré au sein du Russian Academy, figure parmi les chercheurs qui ont réalisé des analyses approfondies de la carnosine. La durée de ses études s’est étalée sur plusieurs années, dont la plus remarquable a été publiée publiquement en 2010.
Dans sa publication « Rejuvenation Research », ce savant a démontré par exemple les effets de la carnosine sur les mouches des fruits, ou drosophiles. Le Drosophila melanogaster est l’espèce de drosophile, le plus étudié en recherche biologique, notamment en matière de génétique, de vieillissement cellulaire et en biologie du développement. Les raisons en sont simples, ces insectes sont en fait faciles à élever et manipuler, présentent une durée de vie courte de moins de 30 jours, et ont en plus une grande productivité.
Le Dr Stvolinsky et son équipe ont découvert, durant leurs analyses, que l’ajout d’une petite quantité de carnosine dans les apports nutritionnels des drosophiles au quotidien a permis de rallonger leur durée de vie de 20 % environ, chez les mâles. Par contre, chez les femelles, le taux d’amélioration est très faible, à moins de 10 %. Leur durée de vie ne s’est accrue que sur l’utilisation de vitamine E, soluble dans l’eau, en supplément. L’apport de carnosine additionné de cette vitamine a apporté une amélioration de 36 % sur leur longévité. (7) (8)
Les démonstrations faites par ce scientifique ont été impressionnantes. Toutefois, il n’a donné aucune information concernant les causes des effets de la carnosine sur la longévité de ces insectes, selon d’autres chercheurs.
Quels sont les bienfaits thérapeutiques de la carnosine ?
Si la carnosine a eu des effets positifs sur la santé et la vie des drosophiles, aura-t-elle également le même impact sur l’homme ? Les résultats des différentes expériences menées sur ce peptide donnent les réponses.
Ce dipeptide possède-t-il une propriété antioxydante ?
Une des plus grandes qualités de la carnosine reconnues par les scientifiques est son pouvoir antioxydant. D’innombrables chercheurs originaires de différents pays l’ont constaté, tels que la Grande-Bretagne (9), la Russie (10), la Corée du Sud (11), et les États-Unis (12).
Les études conduites par ces scientifiques ont montré que la carnosine agit sur les radicaux libres, les espèces réactives de l’oxygène (ERO), ainsi que les aldéhydes alpha bêta insaturés produits par la peroxydation des acides gras des membranes cellulaires en cas de stress oxydatif, en les piégeant et en bloquant leur activité.
Administrée seule, sans supplément alimentaire, la viande de bœuf est dotée, cependant, d’un faible pouvoir antioxydant, par rapport aux fruits rouges et agrumes. Ce pouvoir antioxydant, autrement dit sa capacité à résister à l’oxydation, est exprimé en unité ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity). Selon des données fournies dans le journal Meat Science, l’activité antioxydante de la viande de bœuf oscille entre 0 et 500 μmol TE/100 g (13). Ce qui est relativement faible, par rapport à celle vin rouge qui est de 4 523 μmol TE/100 g, ou de la pomme avec ses 3 898 μmol TE/100 g (14). La prise de carnosine en supplément reste donc plus intéressante, d’autant plus que la viande contient un fort taux de méthionine. C’est un acide aminé certes essentiel, mais nocif pourtant pour la santé. Il nous faut toutefois d’autres études cliniques sur l’homme pour confirmer ce bienfait.
Cette molécule agit-elle sur le système cardiovasculaire ?
Un autre effet bénéfique de la carnosine découvert par les scientifiques est son rôle protecteur vis-à-vis du système cardiovasculaire. Une analyse effectuée sur des rats de laboratoire a permis en effet de démontrer que la carnosine possède la capacité de protéger les muscles du cœur contre les différentes toxines éventuellement absorbées par l’organisme. Les substances médicamenteuses et chimiques cumulées dans le corps, après une longue chimiothérapie, en font également partie. (15)
Il a été aussi découvert que l’apport de carnosine arrivé jusqu’au cœur aiderait les muscles qui s’y trouvent à se contracter normalement. Ce dipeptide aurait également agi sur l’activité du calcium, en l’optimisant (16). En guise de rappel, le calcium assure un rôle essentiel dans le maintien de la contraction des muscles du cœur et de la pression sanguine. Malheureusement, les études cliniques sur l’homme manquent encore pour certifier ce bienfait. Ces observations menées sur des animaux de laboratoires ne sont pas suffisantes pour conclure sur l’effet protecteur de cette molécule contre les maladies cardiovasculaires.
A-t-elle un effet sur la glycation ?
Un rapport scientifique datant de 2003 a révélé que la carnosine est apte à s’opposer à la glycation. Il s’agit en réalité d’une réaction naturelle néfaste à la santé qui se produit lors d’une hyperglycémie prolongée, autrement dit une trop forte concentration de sucres dans le sang, comme c’est le cas chez les sujets diabétiques (17).
La plupart des études biochimiques de ces dernières années ont pourtant démontré que la glycation des protéines, appelée aussi « réaction de Maillard », entraîne au fil des temps des lésions au niveau des cellules et des tissus, tout en encourageant le vieillissement vasculaire. Ce n’est pas tout, les produits qui résultent de cette réaction, dit PTG (Produits Terminaux de Glycation), contribuent aussi au développement de nombreuses maladies, entre autres les complications du diabète, la rétinopathie diabétique, l’artériosclérose et la cataracte.
La carnosine possèderait, heureusement, le pouvoir unique d’inhiber les effets de ces PTG et de protéger les vaisseaux sanguins d’une éventuelle obstruction, pouvant conduire à une ischémie et à une réduction de l’apport d’oxygène vers les tissus des organes. Cette baisse de l’oxygénation est pourtant dangereuse, entraînant la perturbation des organes, voire leur arrêt. Chez des souris ayant des artères obstruées, des suppléments en carnosine au quotidien ont permis de protéger les tissus de leurs cerveaux et prévenir par la même occasion une ischémie localisée. (18)
Les quelques essais cliniques menés sur les modèles animaux ne permettent pas de confirmer la réelle efficacité de ce produit sur l’homme. Il est encore trop tôt pour conclure sur l’effet antiglycation de cette molécule.
Possède-t-elle une efficacité contre l’hyperglycémie ?
Des études plus récentes sur des animaux diabétiques ont aussi montré l’action de la carnosine sur l’hyperglycémie et ses effets néfastes sur l’organisme. Une dose de cet antioxydant par jour, pendant une certaine durée, a permis de réguler le taux de glycémie dans le sang, ainsi que la tension artérielle des sujets testés. Une baisse significative de la tension a été notée chez les hypertensifs. (19) (20) (21)
Une tout autre expérience scientifique a même avancé que cette substance permet de stimuler la production d’insuline par les îlots Langherhans du pancréas. Chez les sujets diabétiques, cette hormone à effet hypoglycémiant est en fait sécrétée en petite quantité. La prise de carnosine en complément à l’alimentation chez les patients testés a permis alors d’augmenter le bolus, ou quantité d’insuline sécrétée indispensable pour couvrir les besoins qui conviennent à un repas, et réguler le taux de glucose dans le sang. Chez les sujets sains, l’administration de carnosine constituait une mesure de prévention contre l’hyperglycémie et le diabète. (22)
Une autre étude parle des fonctions inhibitrices de la carnosine vis-à-vis de la néphropathie diabétique et protectrices envers les cellules mésangiales et les podocytes. La néphropathie diabétique, pour rappel, est une des complications les plus redoutables du diabète, qui risque de conduire à une insuffisance rénale chronique.
Comme la plupart des observations cliniques ont été menées sur des échantillons d’animaux, il est trop tôt pour conclure sur l’efficacité de cette molécule contre l’hyperglycémie. Cette propriété doit être encore mise en évidence chez l’homme avant de pouvoir la confirmer.
Est-elle capable de protéger le tissu nerveux ?
La carnosine est naturellement présente dans le cerveau, comme il a été dit. Cependant, avec une dose supplémentaire de plus de 250 mg par jour, cet antioxydant assurerait un rôle protecteur envers le tissu nerveux, en bloquant les effets néfastes de l’oxydation et des protéines glyquées qui entraînent des inflammations au niveau du cerveau. (23) (24)
La carnosine pourrait également chélater les ions métalliques divalents, qui ne restent pas sans effet sur la santé du cerveau. Ces métaux peuvent en fait intoxiquer une ou plusieurs parties de cet organe, et entraîner par conséquent de graves maladies à l’instar de la maladie d’Alzheimer. (25)
Chez les personnes atteintes de maladies neurodégénératives, l’apport de carnosine aiderait à ralentir la perte progressive des neurones, et protéger ainsi le tissu nerveux au maximum. Cet antioxydant serait alors recommandé par les scientifiques pour prévenir les maladies d’Alzheimer et de Parkinson (26)(27). Il faut plus d’études cliniques toutefois avant de confirmer cette propriété.
Est-ce une solution préventive contre la cataracte ?
Toujours, grâce à son effet contre la glycation, la carnosine permettrait de prévenir la formation de cataracte dans l’œil. Les PTG peuvent, en effet, provoquer l’opacification partielle ou totale du cristallin, qui entraine une baisse progressive de la qualité de la vue. Des expériences menées sur des animaux diabétiques ont prouvé que la carnosine peut lutter contre la formation de cataracte, et donc protéger efficacement les yeux, qui sont particulièrement vulnérables à la glycation des protéines. (28) (29)
Le manque d’études observationnelles sur l’homme ne permet pas de confirmer la réelle efficacité de cette molécule naturelle sur cette pathologie. Ces quelques essais cliniques menés sur des modèles animaux ne suffisent pas pour conclure sur cette action préventive.
A-t-elle des actions antirides ?
En plus de protéger le corps des différentes maladies liées à la vieillesse, la carnosine offre aussi une aide précieuse dans la lutte contre les ridules et les rides. Les produits cosmétiques, proposant ce dipeptide comme ingrédient principal, rivalisent d’ingéniosité pour prouver aux consommateurs leur qualité. Les expérimentations scientifiques démontrent que cette substance agit à la fois comme un antioxydant au niveau des muscles, tout en les tonifiant pour éviter leur relâchement.
Quand prendre la Carnosine ?
Posologie: Comme la carnosine se dégrade très rapidement dans l’organisme, on vous conseille alors une dose de 500mg par gélule. À prendre environ 30 minutes avant le repas du midi et une autre gélule de 500mg également 30 min avant le repas du soir. L’idée est en fait de pouvoir bénéficier de son action anti-glycation et donc de lui laisser le temps d’être digérée. Si vous avez cependant du mal à la supporter sur un estomac vide, alors vous pouvez éventuellement la prendre au cours d’un repas.
Dosage recommandé : 1000mg / Jour en deux prises (500 + 500mg). Possibilité de prendre une 3eme gélule le matin, ce dosage peut en effet être dépassé si elle est prise avec suffisamment d’intervalles (1500mg / jour). Une dose de 500mg étant éliminée par tranche d’environ 5h. Soyez toutefois prudent en demandant toujours conseil à votre médecin avant d’entamer un traitement. Ce dosage est donné à titre indicatif. Consultez l’avis de votre médecin traitant avant de prendre ce produit. Vous ne devez pas en outre vous supplémenter sans supervision médicale.
Carnosine Bio ?
Beaucoup de personnes pourraient être intéressées par de la carnosine bio. Seul hic et pas des moindres: la carnosine bio n’existe tout simplement pas ! Il est strictement impossible d’en trouver sur le marché. Pourquoi ? La réponse est très simple : Elle ne se retrouve pas dans le règne végétal, il faut donc la synthétiser. Le label bio étant destiné aux aliments issus d’une agriculture biologique, il n’est donc pas possible d’obtenir cette certification.
Cependant, puisque la carnosine bio n’existe pas, il faut alors se tourner vers de la carnosine la plus bio possible. Ceci nous emmène donc irrémédiablement à étudier son procédé de synthèse que santescience.fr a obtenu pour vous:
Vous pouvez voir ci-dessus les différentes étapes nécessaires pour la fabrication de la carnosine. Différents solvants / réactifs sont nécessaires pour obtenir les réactions comme vous pouvez le voir.
Premier critère pour de la « carnosine bio »
On pourrait tout d’abord s’intéresser aux traces de solvants restant dans le produit final : seule une étape de purification (utilisant des cuves appelées « concentrateurs ») extrêmement couteuse en fin de procédé (non représenté) peut permettre de ne pas en avoir en allant même au-delà du « grade pharmaceutique ». À notre connaissance à ce jour, seule une marque a mis en place cette étape. Les autres marques sur le marché ne rentrent pas dans ce niveau de détails et ont systématiquement des traces de ces réactifs.
Deuxième critère important
Il s’agit de la pureté de la molécule. Plus la carnosine est pure, au mieux c’est, car on évite ainsi les diverses molécules précurseurs du graphique. La carnosine doit etre idéalement pure à plus de 99,9%, et ne possèder ni métaux lourds ni excipient, ce qui contribue à son côté « bio » qui nous séduit.
Où acheter de la Carnosine naturelle ?
Comme nous venons de le voir, notre choix se porte sur une Carnosine pure, qui se doit d’être la plus naturelle de toutes. Voici les raisons qui nous doivent motiver votre sélection :
- Premièrement, sa pureté : La plus haute pureté sur le marché, >99,9% pure. Un grade pharmaceutique !
- Deuxièmement, sans additifs / sans excipients: juste la poudre de carnosine pure naturelle dans la gélule
- Troisièmement, son dosage : 500mg / gélules. La dose standard et efficace.
- Quatrièmement, aucune trace de solvants: une méthode de purification à l’eau. Appréciable quand on sait que de nombreux suppléments se retrouvent avec des traces d’hydrocarbures ou de solvants, comme c’est le cas chez une marque qui a innové sur la qualité
- Enfin, son prix : choisir une marque qui possède le meilleur rapport qualité / prix.
Quelque soit la marque que vous choisissez, consultez toujours votre médecin traitant avant d’entamer une cure.
Références :
1. Anatoly Bezkorovainy (1 October 2008).All Was Not Lost: Journey of a Russian Immigrant from Riga to Chicagoland.AuthorHouse. pp. 304.
2. Stuerenburg HJ, KunzeK. Concentrations of free carnosine (a putative membrane-protective antioxidant) in human muscle biopsies and rat muscles. Arch Gerontol Geriatr. 1999.29:107-113.
3. id.
4. Miller-Keane Encyclopedia and Dictionary of Medicine, Nursing, and Allied Health, Seventh Edition. ©2003 by Saunders, an imprint of Elsevier, Inc.
5. « Carnosinase », Farlex Partner Medical Dictionary © Farlex 2012.6. Park YJ, Volpe SL, Decker EA. Quantitation of carnosine in humans plasma after dietary consumption of beef. J Agric Food Chem. 2005 Jun 15; 53(12):4736-4739.
7. Stvolinsky S, Antipin M, Meguro K, Sato T, Abe H, Boldyrev A. Effect of carnosine and its Trolox-modified derivatives on life span of Drosophila melanogaster. Rejuvenation Res. 2010 Aug; 13(4):453-457.
8. Stvolinsky SL, Bulygina ER, Fedorova TN, et al. Biologicalactivity of novel synthetic derivatives of carnosine. Cell Mol Neurobiol. 2010 Apr; 30(3):395-404.
9. Aruoma OI, Laughton MJ, Halliwell B, « Carnosine, homocarnosine and anserine: could they act as antioxidants in vivo? », The Biochemical Journal, vol. 264, no 3,décembre 1989, p. 863–869.
10. Klebanov GI, Teselkin YuO, Babenkova IVet al.,« Effect of carnosine and its components on free-radical reactions »,Membrane & Cell Biology, vol. 12,no 1, 1998, p. 89–99.11. Choi SY, Kwon HY, Kwon OB, Kang JH, « Hydrogen peroxide-mediated Cu, Zn-superoxide dismutase fragmentation: protection by carnosine, homocarnosine and anserine », Biochimica et Biophysica Acta, vol. 1472,no 3, 1999,p. 651–657.
12. Kohen R, Yamamoto Y, Cundy KC, Ames BN, « Antioxidant activity of carnosine, homocarnosine, and anserine present in muscle and brain », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 85,no 9, mai 1988,p. 3175–3179.
13.C.Wu, S.K. Duckett, J.P.S Neel, J.P Fontenot, W.M. Clapham. « Influence of finishing systems on hydrophilic and lipophilic oxygen radical absorbance capacity (ORAC) in beef ». Meat Science 80(2008) 662-667.
14. Valeurs moyennes d’ORAC total tirées de la table: « Oxygen Radical Absorbance Capacity (ORAC) of Selected Foods, Release 2 (2010) », Nutrient Data Laboratory, United States Department of Agriculture, 2010.
15. Niijima A, Okui T, Matsumura Y, et al. Effects ofL-carnosine on renal sympathetic nerve activity and DOCA-salt hypertension in rats. Auton Neurosci. 2002 May 31;97(2):99-102.16. Zaloga GP, Roberts PR, Black KW, et al. Carnosine is a novel peptide modulator of intracellular calcium and contractility in cardiac cells. Am J Physiol. 1997;272 (1 Pt2):H462-8.
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