Qu’est ce que la maladie d’Alzheimer ? Quelles en sont les principales causes ? Comment se manifeste-t-elle ? Est-il possible de la traiter naturellement ? Découvrez ce que dit la science sur cette pathologie en lisant cet article. Notons toutefois que les informations qu’il contient ne peuvent pas remplacer les avis médicaux.
Sommaire
Définition de la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une pathologie dite neurodégénérative qui se caractérise par une lésion progressive et irréversible du tissu cérébral. Elle est secondaire à la survenue d’une double dégénérescence au niveau du cerveau. Ce qui entraîne une atrophie du cortex cérébral. Celle-ci se manifeste par la formation de plaques amyloïdes à l’extérieur des neurones et de neurofibrilles à l’intérieur. La pathologie va entraîner des troubles, jusqu’à ce jour incurables, au niveau de certaines fonctions intellectuelles. Une perte de mémoire, des troubles du comportement et de la pensée entre autres sont les plus couramment rencontrés.
Il s’agit du cas de démence le plus fréquemment rencontré et est classé parmi les dix premières causes de mortalité dans les pays développés. Cette pathologie est souvent associée à la vieillesse, mais bon nombre de cas précoces ont été recensés. La vitesse et la progression de la dégénérescence varient, par ailleurs, d’un cas à l’autre. Mais une fois la maladie déclarée, l’espérance de vie est estimée entre 3 à 12 ans.
Causes de la maladie d’Alzheimer
Les véritables causes de la maladie d’Alzheimer demeurent encore inconnues. Certains facteurs de risque ont été, toutefois, identifiés, mais ne peuvent expliquer à eux seuls les causes de la manifestation de la maladie.
– La génétique figure, entre autres, parmi ces facteurs de risque. La mutation de certains gènes se déclenchant vers l’âge de 65 ans est avancée comme à l’origine de cette affection. La présence de l’allèle APOEε4 constitue aussi une cause, mais pas suffisantes du risque d’Alzheimer.
– L’hérédité. Les sujets ayant un membre de leur famille touchée par cette affection présentent davantage de risque d’en être aussi affecté.
– L’hypercholestérolémie, le diabète et l’hypertension systolique constituent des facteurs à haut risque.
– Les infections fongiques ont été également avancées. Des cas de pathologie d’Alzheimer ont, en effet, montré la présence de champignons au niveau de certaines parties du cerveau.
– Les infections virales dont notamment par celle due à l’herpès simplex virus. Cette maladie neurodégénérative semble être fortement corrélée à ce type d’infections dans certains cas.
– La baisse de la sécrétion d’insuline au niveau du cerveau a été, par ailleurs, identifiée chez certains sujets. Ce qui semble pouvoir expliquer la cause de la démence.
– L’accumulation de substances toxiques, dont le mercure et l’aluminium, au niveau cérébral. Il s’agit de la cause avancée comme responsable de la formation de plaques amyloïdes dans certains cas d’Alzheimer.
– L’obésité.
– Le tabagisme.
– Le manque d’activité physique.
– Les traumatismes crâniens graves ayant conduit à une perte de conscience.
– L’âge qui constitue le facteur de risque principal de cette affection. La probabilité de développer l’Alzheimer double, en effet, tous les 5 ans à partir de la soixantaine.
Symptômes de la maladie d’Alzheimer
Les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer sont similaires aux manifestations normales du vieillissement. Ce n’est souvent que par leur progression que la pathologie sera confirmée. Ces signes précurseurs varient en fonction de la région du cerveau lésée.
Parmi ceux-ci, il y a notamment :
– Amnésie ou perte de mémoire. Celle-ci se manifeste notamment au début par une difficulté à se souvenir des faits récents, puis des plus anciens. La dégénérescence se fait progressivement.
– Troubles de l’attention, de planification et d’apprentissage qui tendent à s’aggraver avec le temps.
– Difficulté à raisonner, à planifier ou à suivre une simple conversation.
– Dégénérescence progressive du sens de l’orientation.
– Aphasie qui se présente au début par de simples manques de mots pour s’étendre vers la perte totale du langage.
– Agnosie ou difficulté à identifier quelqu’un ou quelque chose.
– Apraxie ou difficulté à effectuer des tâches motrices. Le sujet peut alors avoir de la difficulté à utiliser des objets courants tels qu’un stylo. La réalisation de certaines actions devient aussi de plus en plus difficile. Au stade avancé de la maladie, le patient ne peut plus effectuer la moindre tâche sans assistance.
– Problèmes de sommeil.
– Troubles émotionnels souvent accompagnés d’un changement d’humeur et même de la personnalité. Le sujet peut devenir agressif.
Découvrez en cliquant ici comment traiter naturellement la maladie d’Alzheimer. Il faut noter toutefois que sa prise en charge relève uniquement de la compétence médicale et que ce dossier est purement informatif.